Parrainer un enfant, est-ce que ça aide vraiment ?
Le parrainage est un moyen plutôt courant d’aider des enfants défavorisés pour aller à l’école grâce à une contribution mensuelle. Cette somme finance l’école et les besoins primordiaux comme l’alimentation et l’accès aux soins.
Le parrainage dans le monde
Plus de neuf millions d’enfants sont parrainés dans le monde, ce qui représente plus de deux milliards d’euros par an. Pourtant, il existe un débat important quant à l’éthique de cette forme d’aide : – Est-ce que l’argent du parrainage paie vraiment l’école des enfants ? – Est-ce que le parrainage crée des inégalités aux sein des communautés locales ? – Est-ce que le parrainage a un impact à long terme ?
L'impact du parrainage
Le parrainage d’enfants est un investissement à long terme. Plusieurs études démontrent que les enfants parrainés poursuivent leur scolarité plus longtemps. En effet, ils ont 40% de chances en plus de finir une éducation secondaire mais aussi 80% de chances en plus d’aller à l’université. Ce nouvel espoir touche non seulement l’enfant, mais aussi ses frères et sœurs et toute sa communauté. Bien que le parrainage prenne fin après l’université, les enfants ainsi soutenus obtiennent de meilleurs travails, des salaires plus hauts et améliorent considérablement leurs conditions de vie.
Ils seront aussi en mesure d’aider leurs familles, de permettre à leurs propres enfants d’aller à l’école et de contribuer positivement à leur communauté. Ainsi, parrainer un enfant a des bénéfices à court terme sur son éducation, mais l’impact du parrainage est bien plus grand, influençant des communautés entières à long terme.
Le parrainage : une réponse sur mesure aux besoins
Nos programmes de parrainage sont montés en collaboration avec des communautés et organisations locales. Le responsable autochtone sur le terrain, systématiquement présent, s’assure que l’argent des parrainages est utilisé convenablement.
Ces responsables locaux sont aussi chargés de trouver des enfants ayant le potentiel d’être parrainés. Plusieurs critères sont établis par Enfants du Mékong pour guider leur choix et garantir que ces jeunes sauront tirer parti au maximum de cette opportunité. Parmi ces critères, leur situation économique et sociale, mais aussi une grande motivation de l’enfant et sa famille à poursuivre sa scolarité le plus longtemps possible.
Ce choix au cas par cas nous aide également à répondre au mieux au besoins de l’enfant et de sa famille. Effectivement, plusieurs raisons peuvent contribuer à la déscolarisation d’un élève : le coût de l’école, la perte de revenus pour la famille, la distance avec un établissement scolaire, des soucis de santé, des problèmes sociaux…
Seuls des intervenants familiers avec le terrain et les communautés locales peuvent nous assister pour trouver les solutions appropriées et déterminer comment l’argent des parrainages peut être investi au mieux.
Le témoignage de Rilyn Lumapay, étudiante au centre de Dumaguete va dans ce sens : « Je suis vraiment chanceuse. Je veux atteindre mes rêves et Enfants du Mékong m’a offert cette opportunité. Je ne me préoccupe jamais de ma vie au jour le jour, mais je me préoccupe de mon avenir. J’ai appris que les épreuves et les problèmes passeront, mais qu’il ne faut jamais abandonner. Je ne baisserai jamais les bras. Le centre m’aide à devenir une femme plus forte et indépendante. » (découvrir ci-dessous le témoignage en intégralité)
Le parrainage aide un enfant a avoir confiance en lui
En regardant autour d’eux, les enfants ont tendance à être découragés, à ne pas considérer que leur situation peut s’améliorer. Ils ignorent tout de leur potentiel. Devenus grands, leurs enfants vivront toujours dans ce même type d’environnement. Toute évolution sociale leur parait impossible.
Le parrainage peut briser ce cercle vicieux. Assurés qu’ils pourront aller à l’école ou à l’université, les filleuls s’autorisent alors à considérer toutes les opportunités s’offrant à eux. En outre, être parrainés leur montre que des gens ont confiance en eux et en leurs capacités. Cela améliore leur amour propre et les pousse à rêver plus grand.
Le responsable local chargé du suivi des jeunes parrainés leur montrera aussi la grande variété de chemins qu’ils peuvent emprunter. Il est en mesure d’encourager différentes vocations et aide les jeunes à atteindre ces buts. L’argent du parrainage sera aussi utilisé pour parvenir aux besoins de base des enfants, comme l’alimentation et l’accès aux soins. Cela leur permet de se concentrer sur leur scolarité et leur donne les meilleures chances pour réussir !
Parrainez un enfant !
Il y a 60 ans, notre association a choisi la solution du parrainage. Aujourd’hui, plus de vingt mille enfants d’Asie du Sud-Est ont accès à la scolarisation grâce aux parrains. Et les témoignages de réussite sont nombreux pour nous prouver l’efficacité de la formule !
Il ne faut pas oublier que parrains et filleuls échangent des lettres, ce qui améliore la motivation de l’élève mais forge aussi une expérience inoubliable pour les parrains. Vous, aussi, rejoignez cette aventure ! Avec 28€ par mois (7 € après déduction fiscale), devenez marraine ou parrain et changez la vie de votre filleul.
Ce programme de parrainage a été ouvert pour des enfants réfugiés cambodgiens, laotiens et birmans, dont les familles se sont établies à Lat Lum Kaeo, près de Bangkok. L’action d’Enfants du Mékong vise à aider les plus pauvres à accéder à l’éducation, pour que l’école leur ouvre les portes d’un avenir meilleur !
Ce programme a pour objectif de donner accès à la scolarisation et aux études pour des enfants pauvres issus de familles Khamous, originaires du nord du Laos et déplacées dans la région, et de familles de Paksane.
L’objectif de ce programme est de soutenir grâce au parrainage individuel la scolarité des enfants de minorité ethnique Hmong de deux villages au centre du Laos, entre Vientiane et le grand réservoir Nam Ngum.
L’objectif de ce programme de parrainage est de soutenir les enfants de minorité ethniques dans la région de Giai Lai, et dont la situation est particulièrement difficile : les orphelins, les plus démunis et ceux dont la famille est particulièrement en difficulté.
Les parrainages viennent renforcer l’action de la congrégation des Filles de la Charité, qui visitent ce village et apportent une présence et un soutien aux familles avec une attention particulière aux situations les plus difficiles : séparations, maladie, fragilité économique et sociale… La Sœur Maria, d’origine vietnamienne, est la Responsable du programme.
Dans les Hauts-Plateaux du centre du Vietnam, nous soutenons la scolarité des enfants de Hra Hning. La plupart des familles des filleuls vivent de la culture du maïs, du riz ou des noix de cajou.
L’objectif de ce programme est de lutter contre la déscolarisation des jeunes filles des Chin Hills et des alentours de Kalay, région reculée au nord-ouest de la Birmanie. Les écoles étant fermées dans leurs villages, le parrainage leur permet d’intégrer le foyer St Joseph, où elles peuvent poursuivre leur scolarité !
Pasay City est un véritable un hub de transport touristique pour d’autres îles. Aussi, de nombreuses familles des bidonvilles gagnent leur vie en assistant les passagers ou en vendant des goûters, repas ou divers produits.
Les jeunes du foyer des sœurs Amantes de la Croix vivent à Ventiane, la capitale du Laos, et sont issus de familles travaillant dans les champs. Grâce au parrainage, ils peuvent poursuivre leur scolarité au lycée ou des études supérieures, s’assurant un avenir meilleur à l’abri de la pauvreté.
Situé sur l’île de Leyte, dans la région des Visayas, les enfants que nous voulons aider vivent dans un cadre riche et diversifié qui recueille des populations pauvres et parfois isolées.
Le centre de Santa Rita, pour lequel nous cherchons des parrainages, offre refuge à des enfants qui ont des histoires familiales difficiles, marquées par l’abandon, la violence, les abus, etc.
À Ranong, les parents des familles aidées sont travailleurs journaliers dans la pêche ou sur les chantiers de construction, et n’ont pas de quoi offrir un bel avenir à leurs enfants.
Depuis le coup d’état en Birmanie, les écoles de migrants et les foyers en Thaïlande font face à un important afflux d’enfants sans papiers, fuyant la mobilisation d’enfants, les bombes ou une famille déchirée.
Les enfants de plusieurs villages pauvres du plateau des Bolovens, au Laos, sont accueillis dans un foyer de garçons, afin d’étudier dans de meilleures conditions : connaissances scolaires, cuisine, ménage, bricolage, construction de bâtiments… ils y développent de nombreuses compétences nécessaires à leur avenir.
Au pied des montages du parc national de Phou Hin Poun, dans la région de Khammouane au Laos, les jeunes de deux villages très isolés bénéficient de votre parrainage et de l’accompagnement du père Somdeth, responsable du programme. Une chance pour ces jeunes qui entrevoient un avenir meilleur grâce à l’éducation.
Les jeunes filleuls sont issus d’un petit village dans les montagnes du sud du Laos. L’éducation est primordiale pour leur permettre de sortir de la pauvreté et s’assurer un avenir meilleur que celui de leurs parents.
Kyaukme est un petit village en milieu rural du Nord de l’État Shan en Birmanie. Un foyer y vient en aide aux familles n’ayant pas les moyens financiers d’assurer la scolarité de jeunes entre 8 et 17 ans.
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