En Birmanie, la ville de Bhamo accueille plus de 20 000 déplacés. Composés de centaines de baraquements en bambou, serrés les uns contre les autres, les camps accueillent les villageois fuyant les combats entre l’armée régulière birmane et les indépendantistes kachins. Dans ces camps, Enfants du Mékong soutient les enfants les plus motivés par l’école, et leur permet de poursuivre leur scolarité.
En 2011, les affrontements entre l’armée régulière birmane et l’armée ethnique Kachin ont repris. L’intensité des combats et des bombardements ont forcé environ 100 000 kachins à quitter leurs foyers pour se réfugier dans différents camps à proximité des villes.
À la pression financière dans les camps s’ajoute une pression sociale. En effet, le manque d’activités pousse beaucoup de personnes des camps à consommer de la drogue, ce qui ne manque pas dans cette région du Myanmar. L’insécurité que cela génère est très préoccupante pour les jeunes et en particulier pour les filles.
Certaines familles vivent depuis 9 ans dans des camps de réfugiés. Pour la plupart, ils travaillent au jour le jour, quand une opportunité se présente à eux, en cultivant du riz dans une ferme ou en construisant une route par exemple. L’aide humanitaire qu’ils reçoivent est à peine suffisante pour se nourrir. C’est pourquoi, ils n’ont pas les moyens de payer les cours supplémentaires, indispensables à la réussite scolaire, de leurs enfants.
La vie d'un enfant dans un camp
Nhkum Kum Aung a 13 ans. Il vit depuis 7 ans dans le camp de Phane Kha Kone. Il est parrainé par Enfants du Mékong. Sa famille explique qu’en 2013, les combats avaient lieu à moins d’un kilomètre de leur village. Les deux armées occupaient à tour de rôle sa maison. La famille a dû tout abandonner, de peur qu’une balle perdue atteigne l’un de ses enfants ou que l’un d’eux saute sur une mine.
Dans le camp, il va à l’école. Il paye aussi pour des « tuitions », des cours supplémentaires payants. Sa maison est une cabane, composée d’une unique pièce trop bruyante et trop sombre pour étudier. Le soir, il paye donc pour participer aux « night guide », des séances d’études dans des espaces aménagés avec l’électricité.
Il étudie autant qu’il peut, pour espérer un avenir meilleur que celui de ses parents.
Aidez les enfants des camps de déplacés de Birmanie.
L’Etat Shan compte de nombreux camps, et beaucoup d’enfants attendent un parrain ou une marraine pour étudier sereinement. Parrainer un enfant d’un camp birman lui permettra de payer le matériel scolaire, les cours de soutien, et les espaces d’étude.
Votre parrainage aidera également sa famille, pour payer des produits essentiels à leur survie (nourriture, eau, produits d’hygiène de base, soins, etc.)
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