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Les parrainages permettent à des jeunes de familles pauvres d’être accueillis dans des foyers, de recevoir une bonne éducation dans un cadre propice aux études.
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Les parrainages viennent renforcer l’action de la congrégation des Filles de la Charité, qui visitent ce village et apportent une présence et un soutien aux familles avec une attention particulière aux situations les plus difficiles : séparations, maladie, fragilité économique et sociale… La Sœur Maria, d’origine vietnamienne, est la Responsable du programme.
Les filleuls du programme habitent dans un village de la province de Vientiane, située dans le nord-ouest du pays. La province est montagneuse aux deux tiers. La majorité des familles des filleuls sont issus de villages reculés et sont majoritairement riziculteurs, cultivateurs ou simples journaliers dans des plantations de manioc ou d’hévéas. Le village forme avec d’autres villages voisins un bourg important, doté d’une école primaire mais aussi secondaire (collège et lycée). Les habitants sont tous animistes.
Les Hmongs ont des traditions très fortes qui les distinguent du reste des Laotiens, avec une coutume basée sur le patriarcat. Ils se marient souvent très jeunes, notamment les filles, et ont des enfants tôt. Cependant, les divorces et les séparations se sont répandus dans tout le Laos, devenant l’une des premières causes de fragilité sociale et économique des foyers. Les enfants en sont les premières victimes. Les Hmongs sont aussi concernés. Généralement, la solidarité familiale étant forte, ils vivent souvent dans une seule maison avec oncles, tantes et cousins.
Originaire du Vietnam et de la ville de Saïgon (Ho Chi Minh), Soeur Maria est arrivée au Laos en 2022. Agée de 49 ans, cela fait 25 ans qu’elle agit en tant que Soeur au sein de la Congrégation des Filles de la Charité.
Deux anciennes filleules, dont une prénommée Chong, assistent les Soeurs dans la gestion de leurs actions caritatives. Elles sont originaires de ce village dans lequel leur famille vit toujours. Les familles Hmongs sont souvent très nombreuses et il y a un nombre important de situations prioritaires. C’est pour ces jeunes qu’il a donc été décidé d’ouvrir ce programme de parrainage.
L’argent du parrainage est reçu sur le compte bancaire des Sœurs qui le distribuent directement aux familles des jeunes lors des visites au village ou s’ils se rendent à Vientiane. Il sert en priorité à la scolarisation du filleul : frais d’inscription à l’école, uniforme, livres, fournitures, etc. Une fois ces dépenses effectuées, le parrainage permet d’acheter à manger, des vêtements chauds pour l’hiver, d’aider les frères et sœurs, de couvrir des frais médicaux, etc. Il arrive parfois que le responsable de programme considère que les parents ne soient pas aptes à recevoir cet argent (risque de mauvaise utilisation des fonds). Dans ce cas, il le confie à une personne de confiance ou achète lui-même ce dont le jeune à besoin.
Les parrainages permettent à des jeunes de familles pauvres d’être accueillis dans des foyers, de recevoir une bonne éducation dans un cadre propice aux études.
A Paksé, le foyer de Keoudome accueille une quinzaine de jeunes filles issues des villages pauvres de la région.
Le foyer de le Congrégation des Amantes de la Croix de Vientiane permet d’accueillir des enfants défavorisés de Vientiane et des alentours pour les loger, les nourrir et leur permettre d’aller à l’école ou de faire des études.
Les enfants de plusieurs villages pauvres du plateau des Bolovens, au Laos, sont accueillis dans un foyer de garçons, afin d’étudier dans de meilleures conditions : connaissances scolaires, cuisine, ménage, bricolage, construction de bâtiments… ils y développent de nombreuses compétences nécessaires à leur avenir.
Au Laos, l’accès à l’enseignement supérieur est encore réservé à une élite. Pour les familles des provinces reculées, envoyer un enfant étudier est un […]