Parrainer les enfants migrants birmans du village de Bwe K’lar en Thaïlande.

LA RÉGION DE MAESOT, À LA FRONTIÈRE BIRMANE

Mae Sot, ville transfrontalière avec la Birmanie, accueille les ponts de l’amitié, symboles du lien de ses deux pays, symboles fermés depuis le covid et le coup d’état en Birmanie, qui ont réouvert cette année.

Dans la région, de nombreuses ethnies et nationalités se mélangent : migrants birmans, Karen, Kachin, Ayha, Lahu, fuyant la guerre ou descendant des montagnes. Cette ville surprenante est connue pour ses échanges commerciaux avec la Birmanie, mais aussi malheureusement pour ses casinos et le marché noir.

Il n’est pas étonnant de croiser des cabanes en bambous dans les champs avoisinants et des bidonvilles au cœur même de la ville.

Il n’est pas étonnement de croiser des cabanes en bambous dans les champs avoisinants et des bidonvilles au cœur même de la ville.
L’école et le foyer de Bwe K’Lat font face à un important afflux d’enfants sans papiers, fuyant la mobilisation d’enfants, les bombes ou une famille déchirée.

LES ENFANTS DE BWE K’LAR

Bwe K’lar est un petit village qui se trouve à 15min de MaeSot. L’école et le foyer ont été fondés il y a plus de 10 ans pour accueillir les enfants karens (birman) dont les parents venaient travailler en Thaïlande. Cela permettait aux jeunes d’avoir une scolarité stable et vivre dans un endroit décent, de la maternelle à la 4ème.

Depuis le coup d’état en Birmanie, les écoles de migrants et les foyers côté thaï font face à un important afflux d’enfants sans papiers, fuyant la mobilisation d’enfants, les bombes ou une famille déchirée. Conçue pour accueillir une cinquantaine d’enfants, Bwe K’Lar en accueille aujourd’hui environ 103.

Ces jeunes s’accrochent à l’école pour avoir un avenir meilleur et une communauté à laquelle se raccrocher. Dans un dernier espoir de continuer son œuvre, l’école de Bwe K’Lar s’est tournée vers Enfants du Mékong.

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NOTRE RESPONSABLE LOCALE : Naw Cherry Htu

L’action de notre association repose sur le formidable travail de bénévoles locaux, en binômes avec les « Bambou », volontaires français. Ils suivent les filleuls et leurs familles au quotidien.

Naw Cherry Htun est une karen birmane, comme tous les autres professeurs qui s’occupent de l’internat. Elle voue sa vie à l’éducation des enfants, elle connaît tous les enfants très bien et s’occupe de leur suivi et de celui de leur famille. Elle est la responsable du dortoir des filles et vie sur place.

NOS RESPONSABLES LOCAUX

L'école : la clé pour les enfants migrants

En Thaïlande, la scolarisation joue un rôle primordial pour les enfants migrants. Leur permettre d’aller à l’école, c’est leur donner la chance d’apprendre à lire et à écrire le thaï, de ne pas travailler dans les champs et d’être autonomes. S’ils parviennent à finir la primaire dans une école thaï, les écoliers peuvent obtenir des papiers qui les rendent légaux en Thaïlande pour une période minimum de 10 ans.

La plupart des jeunes migrants vont dans des « écoles de migrants », qui permettent aux élèves réfugiés de poursuivre leur éducation malgré leur méconnaissance de la langue thaï. Ils y apprennent le thaï, l’anglais, l’histoire de leur pays, les sciences, les mathématiques, etc.

Certains que l’école leur aura ouvert les portes d’un avenir différent de celui de leurs parents, nous soutenons l’éducation des écoles comme celle de Bwe K’Lar.

Je parraine

S’ils parviennent à finir la primaire dans une école thaï, les enfants migrants obtiennent une carte qui rend leur présence légale pour 10 ans.

PARRAINER UN ENFANT DE BWE K’LAR

Votre parrainage est un parrainage individuel à usage collectif. En effet, le foyer finance la totalité des frais de vie des jeunes. L’argent du parrainage servira à soutenir l’achat de nourriture pour le centre et à aider les jeunes parrainés dans leur frais de vie quotidienne.

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