Soutenez un foyer perdu au bout du monde

Progression : 84%

2 212 €/mois sur un objectif de 2 604 €/mois

La région Chin est une des région les plus isolées de Birmanie. Des terres très pauvres, aucune ressource dans le sous-sol, pas de touristes, et surtout un accès très difficile.

Dans certains villages, l’éducation n’est même pas envisageable. La première ville n’est accessible qu’après plusieurs heures de moto, et la modernité n’existe qu’à travers les écrans des quelques smartphones du village. Il est difficile pour les familles, souvent très nombreuses (parfois plus de 10 enfants), de subvenir à leurs besoins.

Anne Monmoton est responsable Birmanie pour Enfants du Mékong depuis plus de 12 ans. Elle se rend plusieurs fois par an sur place, et analyse la situation dans cette vidéo :

Dans cette région isolée, Enfants du Mékong soutient de petits foyers. Ces maisonnées permettent à une douzaine de jeunes d’être logés à côté de leur école, collège ou lycée, et donc de pouvoir étudier sereinement.

Les foyers sont sommaires et le confort est minimum : pas ou peu d’électricité (étude à la bougie), nattes en bambou à même le sol pour dormir et toits en tôle. La majorité ont été construits en transportant les matériaux en moto, donc de manière très rudimentaire.

Malgré cela, les jeunes sont heureux de pouvoir y vivre, y étudier et y manger, chose qui est parfois difficile dans leur famille.

Parrainez un foyer en Birmanie !

Pour 28€ par mois (7€ après déduction fiscale), votre parrainage permet à ces foyers d’accueillir les enfants les plus pauvres de la région. Il finance la nourriture, la matériel scolaire, ainsi que le salaire d’un professeur qui aide les enfants à faire leur devoir.

Chaque année, vous recevez des nouvelles de votre foyer. Vous le voyez évoluer au fil des années, et pouvez suivre les résultats des jeunes et les nouvelles du village.

Je parraine les foyers

Portrait d'un enfant Chin

Mg Ling Khui Shing a 14 ans et vit dans un foyer. Il est en Grade 6, l’équivalent de la 5ème. 3e d’une famille de 6, la situation familiale est très difficile. Le père était militaire mais a quitté l’armée en cours de service. Il a été rattrapé par la police et jugé comme déserteur, avant d’être mis en prison pendant 6 ans. Pendant son incarcération, sa femme est partie avec un autre homme et les 2 plus jeunes enfants. Elle ne donne plus de nouvelle depuis. Depuis sa sortie de prison, son père ne travaille plus et vit chez son frère. Il boit beaucoup et ses proches disent qu’il a perdu la tête à cause des violences qu’il a subies en prison. L’oncle de Mg Ling Khui Shing essaie de faire son possible pour aider son frère mais ce n’est pas facile car il a lui-même 9 enfants.

Si tous les enfants du foyer n’ont pas des situations aussi difficiles, les abandons, séparations et problèmes d’alcoolisme sont malheureusement monnaie courante dans cette région pauvre. Au foyer, Mg Ling Khui Shing peut avoir une vie sociable saine. Il  suit les chemins de l’éducation, qui lui permettront plus tard, nous l’espérons, de prendre son indépendance sur de bonnes voies.

La journée d'un enfant Chin

La vie dans un foyer est exigeante, et pousse les jeunes à donner le meilleur d’eux-mêmes. Si vous vous rendez dans ces villages du bout du monde, vous pourrez, le temps d’une journée, suivre leur emploi du temps :

  • 5H30 : réveil
  • 6H – 6H45 : méditation / prière
  • 6H45-7H30 : petit-déjeuner au foyer
  • 7H30 – 8H30 : étude du matin
  • 9H – 16H : école / collège
  • 16H – 18H : petit travaux et jardinage, temps libre.
  • 18H : dîner
  • 19H – 21H : étude du soir
  • 21H – 22H : cours complémentaires (quand le foyer en a les moyens, et s’il reste de l’électricité)

Les enfants passent énormément de temps à étudier. Certains événements, ponctuels, comme les tournois de foot, les célébrations religieuses, viennent néanmoins casser ce rythme studieux. Le weekend, les enfants rentrent chez eux. Les rares enfants qui ne peuvent pas rentrer chez eux restent au foyer, où ils jouent / travaillent, selon les besoins du foyer.