Les enfants des rues de Phnom Penh

Aidez les enfants de Pnom Penh au Cambodge à quitter la rue pour rejoindre les bancs de l’école.

Triste scène de rue

Sous un soleil de plomb, une femme vend des coquillages sur un étal ambulant. Autour d’elle, les klaxons hurlent et les motos vrombissent en continu. Dans ce quartier pauvre de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, le bruit se mêle à la sueur.

A côté d’elle, sa fille de 9 ans. Pieds nus, cheveux en bataille et robe délavée couverte de crasse, elle fait un brin de vaisselle dans une eau aussi sale qu’elle. Dans 2 ans, elle rejoindra sa grande sœur pour aller travailler à l’usine, et rapporter les quelques riels nécessaires pour nourrir la famille. Quelques mètres plus loin, des enfants tout aussi sales cherchent un repas. Ils erreront jusque tard dans la nuit, quand leur maman rentrera de l’usine de confection qui l’emploie.

La scène est malheureusement courante dans le bidonville de Phnom Penh. Une scène qui révolte Sister Norma. Cette religieuse des Filles de la Charité a fait de la lutte contre la misère son cheval de bataille. Elle entend bien résoudre le problème par l’éducation.

Rejoindre les enfants là où ils sont

Ventre affamé n’a pas d’oreille ». L’équipe de Sr Norma a commencé par des distributions de pain pour les enfants des rues. En proposant dans l’enceinte de leur communauté un repas pour les plus jeunes enfants (3 à 6 ans), elle leur évite d’être exposés aux dangers de la rue. Elle veille ainsi à leur sécurité et à leur hygiène.

Seconde étape : l’éducation. Les sœurs organisent des classes mobiles dans les quartiers pauvres, avec en plus une distribution de nourriture. Ces écoles de rue comblent le fossé qui séparent les familles les plus pauvres de l’éducation. Une façon aussi de mieux connaître ces enfants, leurs difficultés, leurs besoins aussi. Cela leur permet enfin de repérer les enfants les plus motivés, et de leur permettre d’aller à l’école grâce au parrainage d’Enfants du Mékong.

Avec l’aide de leur marraine ou de leur parrain, chaque enfant peut ainsi acheter l’uniforme, le matériel scolaire, mais aussi des produits d’hygiène de base et du riz pour leur famille. Au Cambodge, les élèves ne sont scolarisés que 6 demi-journées par semaine. Un accueil est donc prévu pendant les demi-journées où ils n’ont pas classe, avec des cours de soutien scolaire ou des petites formations.

Sister Norma a sollicité Enfants du Mékong car les demandes affluent. Si la crise du Covid a précipité beaucoup de familles dans l’extrême pauvreté, elle n’a pas entaché la motivation de certains à poursuivre l’école coûte que coûte. Ce sont ces enfants que nous vous proposons aujourd’hui de parrainer.

Si les enfants ne vont pas à l’école, l’école vient à eux !

Parrainez un enfant dans les bidonvilles de Phnom Penh.
Pour 28 € par mois, 7 € après déduction fiscale, votre parrainage aide durablement votre filleul et sa famille. Vous lui permettez d’aller à l’école, mais aussi d’apporter un complément de revenu à ses parents. Une véritable bouffée d’oxygène, qui permet à ces familles très pauvres de croire à nouveau en l’avenir !

Je parraine

Portrait d'une enfant bientôt parrainée

Sok Pheap habite avec sa famille dans une seule pièce qu’ils louent à Phnom Penh. Ses parents travaillent comme vendeurs ambulants de coquillages.

La situation de sa famille est très difficile. Aussi, pendant ses temps libres, Sok Pheap aide sa famille dans les tâches ménagères. Elle aide aussi ses parents à vendre des coquillages et ses voisins à vendre des légumes au marché pour compléter les maigres revenus de sa famille.

Sok Pheap a déjà commencé l’école, et même si le rythme est difficile entre les marchés et les cours, elle s’accroche. Sa matière préférée est le khmer, elle a d’ailleurs de bonnes notes, et travaille dur pour réaliser un jour son rêve : travailler dans une banque.