Les écoles karens dans la jungle

Difficile d’imaginer un accès plus difficile que celui mène aux écoles du réseau d’Eh Twa. On ne compte plus les heures de route cahoteuse, de marche dans la jungle et de pirogue. Peu importe, il y a au bout du chemin un véritable trésor : un réseau d’écoles, à l’origine clandestin, pour permettre aux enfants de la jungle birmane de suivre une scolarité.

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Progression : 91%

Enfants parrainés : 122 sur 133

Sur le chemin de l'école

Découvrez dans cette courte vidéo l’incroyable trajet pour se rendre dans ces écoles :

Une héroïne de l'éducation

Eh Thwa BorEh Thwa est une femme Karen de 48 ans, mère de deux garçons. Il y a 20 ans, elle a dû fuir la Birmanie. La guerre entre son ethnie, les karens, et l’armée birmane eut raison de son amour pour sa terre. Elle s’installe en Thaïlande, de l’autre côté de la frontière. Mais elle n’a jamais oublié les siens et leur consacre tout son temps libre depuis tant d’années.

Certains de ses amis sont restés côtés birmans, cachés dans la jungle, leurs enfants livrés à eux-mêmes.

J’ai simplement monté une petite école pour ces enfants cachés dans la jungle, explique-t-elle.

Le besoin est réel, les demandes affluent. Dès 2005, Enfants du Mékong apporte son aide à cette femme d’exception. Eh Twa traverse quotidiennement la frontière de manière clandestine. Elle recrute les professeurs, motive les enfants et les familles. Elle monte une deuxième école. Puis une autre. Aujourd’hui, ce sont plus de 3 000 enfants qui ont pu être scolarisés dans ce réseau d’écoles au cœur de la jungle. Devant les demandes qui continuent d’affluer, Enfants du Mékong ne cesse de chercher des parrains pour ces enfants qui n’ont qu’une envie : aller à l’école.

Lire le portrait complet d’Eh Twa : un avenir birman

Pour 28 € par mois, soient 7 € après déduction fiscale, vous pouvez parrainer un enfant et changer son destin. Votre parrainage finance son matériel scolaire, les salaires des professeurs, son uniforme, ainsi que des produits de premières nécessité pour lui et sa famille (riz, huile, produits d’hygiène, etc.)

Une partie de votre parrainage est également directement reversé à la famille de votre filleul, pour leur permettre de compenser le fait que leur enfant ne travaille plus.

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