Au cœur du bidonville de Manille Intramuros
Des centaines d’enfants sont livrés à eux-mêmes dans ce bidonville sordide de la capitale Philippine. Mais des solutions existent !
« Que faire pour aider ? » C’est la question que se pose forcément le visiteur lorsqu’il arpente les ruelles d’un bidonville. Entre promiscuité, insalubrité, misère sociale et insécurité, le problème des bidonvilles est complexe. Notre association développe pourtant une méthode qui a fait ses preuves, pour briser le cycle de l’extrême pauvreté.
L’exode rural et les migrations entraînent dans le monde entier une concentration de population autour des villes. De cette croissance désordonnée et souvent rapide naissent des bidonvilles qui se développent en périphérie. S’y concentrent misère et violence.
A Bangkok, c’est le cas du bidonville de Klong Toey. A la recherche d’un eldorado illusoire et d’un travail bien payé pour souscrire aux exigences d’une société de consommation en pleine explosion, les migrants occupent des emplois de travailleurs journaliers. Souvent issus du monde rural ou réfugiés de la Birmanie voisine, ils arrivent à Bangkok sans diplôme, sans même savoir lire ou écrire pour certains. Ils ne trouvent pour subvenir à leurs besoins que ces emplois sous-payés qui constituent des ressources irrégulières. A Klong Toey, la plupart des familles gagnent moins de 1 € par jour. Dans ces zones de non-droit, les enfants sont victimes d’abus, drogués et souvent recrutés par des gangs où ils deviennent à leur tour les bourreaux d’autres innocents.
→ Dans tous ses pays d’action, Enfants du Mékong tente de proposer à ces jeunes une alternative grâce à l’instruction et un programme ambitieux de formation intégrale et d’accompagnement à l’emploi.
Enfants du Mékong s’entoure de partenaires locaux spécialisés pour accompagner au mieux les enfants et leur famille sur le chemin de l’école : structures d’accueil pour les enfants des rues, foyers pour leur permettre de passer la nuit dans un endroit sûr, crèches et classes maternelles pour éviter aux parents de devoir emmener leurs enfants avec eux sur la décharge.
A l’autre extrémité du processus migratoire, notre mission est aussi d’endiguer l’exode rural en soutenant les populations rurales et en leur donnant l’espoir d’un avenir meilleur par l’éducation de leurs enfants.
Des centaines d’enfants sont livrés à eux-mêmes dans ce bidonville sordide de la capitale Philippine. Mais des solutions existent !
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