Une école pour les migrants birmans
Beaucoup de familles atterrissent à Mae Sot après avoir fui la guerre et ses atrocités en Birmanie. L’école est alors leur seul repère.
De par son histoire, Enfants du Mékong est toujours venu en aide aux réfugiés, déplacés internes ou migrants à travers l’Asie du Sud Est, quelles que soient leurs origines, leurs religions ou leurs ethnies.
Les grandes crises politiques et les conflits de la fin du XXème siècle en Asie du Sud-Est ont engendré de nombreux flux de population qui venaient trouver refuge notamment en Thaïlande.
Des grands camps de réfugiés comme site II sont ouverts sur les frontières du pays au début des années 80. C’est là-bas que le parrainage scolaire s’est structuré pour la première fois. C’est également dans cette adversité que les liens d’amitié entre Enfants du Mékong et les peuples de l’Asie du Sud-Est se sont tissés. Une amitié à l’épreuve du feu.
Aujourd’hui, des années après la fermeture de la plupart de ces camps, Enfants du Mékong continue son action pour permettre aux enfants exilés d’accéder à l’école et aux familles de rentrer chez elles quand la situation le permet.
Si les camps qui accueillaient autrefois les boat-people et les land-people ont disparus, d’autres voient le jour notamment en Birmanie. Vidéo : retour de mission en Birmanie, février 2023
Dans un contexte de guerre civile comme c’est encore le cas dans certains Etats en Birmanie, la scolarisation est un moyen très concret pour éviter la milice. Au-delà de l’aspect théorique et des bénéfices évidents d’une formation académique, l’école est aussi l’occasion de fuir les recrutements forcés.
Par le parrainage collectif, Enfants du Mékong soutient des foyers d’accueil, permettant aux jeunes d’habiter à proximité d’un collège ou d’un lycée, encore très rares dans les zones reculées. Ces foyers sont un moyen pour les familles de soustraire leurs enfants à l’influence des milices. Encore faut-il avoir les moyens de financer la scolarisation de ces enfants.
Voilà pourquoi Enfants du Mékong développe le parrainage collectif pour les familles les plus pauvres de Birmanie.
Beaucoup de familles atterrissent à Mae Sot après avoir fui la guerre et ses atrocités en Birmanie. L’école est alors leur seul repère.
Des milliers de karens vivent à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, dans des camps de réfugiés. Les conditions de vie y […]
Derrière les beaux hôtels et les plages touristiques de Phuket se cache un bidonville dans lequel vivent de nombreux enfants.
Dans l’état Kachin, région très reculée de l’extrême-nord Birman, des enfants se battent. Ils se battent pour aller à l’école. Etudier à tout prix, […]
Moins médiatiques que l’état Rakhine en pleine crise Rohingyas, l’état Shan est également en proie à un conflit ouvert entre l’armée birmane et les […]
Au nord de la Birmanie, l’état Kachin est une zone déchirée. Entre les conflits armés et le trafic de drogue, il faut beaucoup de […]
Father Patrick se fait la figure de nos responsables Birmans : ténacité à toute épreuve, persévérance de reconstruire encore et encore, espérance chevillée au […]
Tous nos articles sur la Birmanie
Depuis de nombreuses années, la capitale thaïlandaise concentre de nombreux réfugiés attirés par les facilités d’entrée sur le territoire et attendant là pendant plusieurs […]
Après 34 années de crise, l’avenir des camps de réfugiés qui jalonnent la frontière birmano-thaïlandaise est en suspens. Le cessez-le-feu, signé en 2015, a […]
0 sur un objectif de 1 189 €
8 640 € sur un objectif de 41 761 €