Dans ce contexte, difficile pour les enfants de grandir en envisageant un avenir différent de la situation de leurs ainés.
Ici, les parents accumulent souvent les petits boulots, avec des revenus précaires : vendeurs de rue, chauffeur de tricycle (moto avec side-car, sorte de taxi très populaire aux Philippines), ouvrier en intérim etc. Pour aider leurs parents, les jeunes passent leurs journées à laver les vitres des voitures afin de gagner quelques pesos.
Dans les familles, cette grande pauvreté matérielle s’additionne souvent à une importante instabilité sociale et affective. Beaucoup de jeunes sont issus de familles déchirées, plusieurs sont élevés par leurs grands-parents tandis que les parents les oublient pour partir fonder une autre famille à deux pas de là. D’autres tombent parfois dans l’alcool, la drogue ou les jeux d’argent. Donner un accès à l’éducation aux enfants de ces familles est la clé pour leur permettre de sortir de la pauvreté et de retrouver leur dignité.
Je parraine un enfant de Sampaloc