Aidez la minorité M’Nong sur les Hauts Plateaux

Progression : 93%

Enfants parrainés : 30 sur 32

La vie difficile de l'ethnie M'Nong

Nous sommes en 1954. La victoire du Nord-Vietnam, communiste, contre les français entraine le mouvement de millions d’habitants. Des familles entières, notamment celles de minorités ethniques qui avaient aidé la France, fuient pour échapper à la mort. Beaucoup se réfugient dans la région des Hauts Plateaux, à l’ouest du pays. M’Nong, H’Mong, Edé, Cham, Stiêng, Jarai ou Banars forment bientôt de petits villages, qui peuplent aujourd’hui encore cette région semi-montagneuse.

Thuy Duc est l’un de ces villages. Les familles mnongs qui le composent sont souvent très nombreuses, entre 5 et 10 enfants. Les problèmes d’alcoolisme et d’addiction aux jeux sont très courants ici et sont souvent sources de violences domestiques.

La population, essentiellement rurale, vit de l’agriculture. L’on cultive du poivre, du café, des noix de cajou, du riz, du caoutchouc et du manioc (la plus importante culture, car pouvant être récolté plusieurs fois dans l’année). Certaines familles s’endettent lourdement afin d’acheter les pesticides et autres intrants qu’ils pensent totalement indispensables à un bon rendement.

Beaucoup de familles Mnong n’ont pas de terres, et louent leur force de travail à d’autres agriculteurs, le plus souvent des Kinh, l’ethnie majoritaires. Ils travaillent alors en tant que journaliers et leur travail est donc instable et souvent mal rémunéré.
Des usines de pierre et de caoutchouc dans des villages alentours emploient un certain nombres d’ouvriers qui, à cause des mauvaises conditions de travail, souffrent à long terme de maladies respiratoires. D’autres, vont travailler loin de chez eux. S’ils bénéficient parfois de salaires plus attractifs, ils ne rentrent que très rarement chez eux.

L’immense majorité des familles de la région vivent du travail de la terre.

Aller à l'école : un parcours du combattant

L’ethnie M’Nong accorde une très grande importance à ses coutumes et traditions. Mais pour ces familles très modestes, la langue locale, le M’Nong, est souvent un frein supplémentaire à la réussite scolaire des enfants issus de cette ethnie. En effet, les cours leur sont dispensés exclusivement en Vietnamien, la langue officielle de l’apprentissage.

La distance qui sépare les familles du collège est un frein supplémentaire. Sans compter le coût que représente l’école : achat de l’uniforme, du matériel, transport, cours complémentaires… une somme de dépenses impossibles à réaliser pour la grande majorité des familles M’Nong.

Peu d’élèves M’Nong vont jusqu’au collège et ce taux s’effondre plus encore au lycée. Et même s’ils sont soutenus  par leurs parents, ces derniers sont très souvent illettrés et ne parviennent pas à suivre la scolarité de leurs enfants. Très vite considérés comme grands et responsables, ceux-ci se marient tôt (à partir de 15 ans). Déscolarisés dès qu’ils deviennent des forces vives capables de compléter le salaire des parents, on les envoie à la récolte du café, du caoutchouc, ou travailler à l’usine.

Parrainez un enfant M’Nong pour lui permettre d’aller à l’école !

Pour 28€ / mois (7 € après déduction fiscale) vous permettez à un enfant de reprendre en main son avenir. Le parrainage est un soutien :

  • Financier : votre parrainage lui servira à acheter l’uniforme scolaire, les livres, le matériel, ou à payer les transports
  • Moral : Un enfant parrainé rejoint la famille Enfants du Mékong. Il est encouragé, encadré, suivi et valorisé. Un échange de lettres se met en place qui permettra à votre filleul de reprendre confiance en lui et en l’avenir.
Je parraine

Diep : l'exemple d'une jeune fille parrainée

Diep est une jeune adolescente de 11 ans, sage et studieuse, en début de collège.
Elle s’intéresse aux mathématiques et à la lecture et souhaiterait pouvoir faire des études secondaires.

La famille n’a aucune possession. Ses parents ont des revenus aussi faibles qu’irréguliers. Ils sont endettés. Pour économiser un loyer, la famille est partie vivre chez l’oncle de Diep. Malgré cela, ils ne peuvent assumer la scolarisation de leurs deux filles, qui leur coûte assez cher compte tenu de leurs revenus. I

Heureusement, Diep est aujourd’hui parrainée. L’argent du parrainage, en plus d’apporter une bouffée d’oxygène à sa famille, lui permet de payer le matériel scolaire, ainsi que de louer un petit internat. Le collège étant à 16 Km, elle ne rentre chez elle que le week-end. Cela lui permet de se concentrer sur ses études tout en étant certaine de manger à sa faim sans amputer le budget de la famille.

Lors des distributions de l’argent du parrainage, notre bénévole locale s’assure que chaque enfant continue bien sa scolarité. Elle les encourage à écrire à leurs parrains et marraine. C’est également l’occasion d’organiser des activités ludo-pédagogiques pour les enfants

Lorsque vous parrainez un enfant : 

  • Vous recevrez par courrier un dossier complet de parrainage. Vous découvrez votre filleul(e), sa famille, son environnement…
  • Vous pouvez échanger des lettres avec votre filleul. Nous demandons aux enfants parrainés d’écrire au moins 2 lettres par an.
  • Vous recevez chaque mois des nouvelles d’Asie et de l’association via notre newsletter. Vous êtes invités à nos événements en France.
  • Vous pouvez aller rendre visite à votre filleul(e) au Vietnam pour un moment inoubliable.

Notre vidéo : le parrainage pas à pas

Je parraine un enfant à Thuy Duc

Nos besoins de parrainages au Vietnam