En Asie du Sud-Est comme dans le reste du monde,
l’instruction des filles est une priorité.
Plus vulnérables, souvent considérées comme des charges et victimes de discrimination, les femmes sont statistiquement beaucoup moins instruites que les hommes. La pauvreté est aussi un facteur discriminant : elle s’accompagne souvent de mariages ou de grossesses précoces et de travaux ménagers souvent imputés aux jeunes filles.
Pourtant en Thaïlande, en Birmanie, au Laos, au Vietnam ou encore au Cambodge, de nombreuses ethnies ont connu des organisations matriarcales. Encore aujourd’hui, la femme est un pivot important dans les familles.
Une femme instruite se battra davantage pour que ses enfants accèdent à l’instruction. Elle pourra leur transmettre ce qu’elle a elle-même appris.