Enfants parrainés : 9 sur 10
Ce programme de parrainage a été ouvert pour des enfants réfugiés cambodgiens, laotiens et birmans, dont les familles se sont établies à Lat Lum Kaeo, près de Bangkok. L’action d’Enfants du Mékong vise à aider les plus pauvres à accéder à l’éducation, pour que l’école leur ouvre les portes d’un avenir meilleur !
Bien que très proche de Bangkok (la capitale thaïlandaise), Lat Lum Kaeo est beaucoup moins urbanisé. Il y a de nombreuses rizières et champs de plantations. Cette région de la Thaïlande accueille de nombreux réfugiés des pays frontaliers : Cambodge, Birmanie, Laos. Ceux-ci ont fui leur pays pour des raisons économiques ou politiques, en espérant trouver en Thaïlande un meilleur cadre de vie et une stabilité financière pour leur famille.
En réalité, la vie sur place est assez difficile. Les Cambodgiens peinent à trouver un emploi et peuvent rester plusieurs mois sans revenu. Les Laotiens travaillent dans les champs, et les Birmanes dans les usines. Certaines vivent sur les chantiers de construction, d’autres dans des camps de réfugiés, dans des maisons vétustes faites de planches de tôles et avec un accès à l’eau limité. En moyenne, cela fait plus de 5 ans que les familles sont installées à Lat Lum Kaeo.
Les familles à qui nous allons venir en aide dans ce programme sont tous des réfugiés. Elles sont dans des situations extrêmement précaires. Pour la plupart, ils ont pu trouver du travail dans les plantations ou à l’usine. Mais cet emploi est très instable et ne permet pas une bonne rémunération. Certaines familles n’ont plus aucun revenu car les entreprises n’ont plus de travail pour eux. De plus, la plupart des parents n’ont pas de papiers d’identités et pensaient donc que leur enfant n’aurait jamais l’opportunité d’intégrer un établissement scolaire.
Grâce à ce programme de parrainage, nous allons permettre à une vingtaine d’enfants d’aller pour la première fois de leur vie à l’école ! En effet, les familles n’ont ni l’argent ni le temps de permettre à leurs enfants d’aller à l’école. Ils doivent travailler autant que possible de 7h à 18h tous les jours de la semaine.
La responsable du programme est thaïlandaise et s’appelle Orawan Polsomboon. Elle œuvre pour le bien-être des enfants depuis 2021, notamment pour permettre aux enfants réfugiés d’avoir accès à une éducation. Orawan rend visite chaque semaine aux familles des filleuls, et leur distribue à chaque passage des produits de première nécessité (vêtements, nourriture). Elle connaît bien la situation des familles et s’entretient très régulièrement avec elles. C’est une personne de confiance qui est très investie.
La scolarisation joue un rôle primordial pour les enfants. Leur permettre d’aller à l’école jusqu’au collège ou au lycée, c’est leur donner la chance d’apprendre à lire et à écrire, de ne pas travailler trop tôt dans les champs mais aussi d’être plus autonomes et de mieux comprendre le monde qui les entoure.
Utilisation du parrainage : Votre parrainage mensuel sera utilisé par Orawan, notre responsable de programme, pour payer les frais liés à la scolarité de votre filleul(e) : uniformes, frais d’inscription, cantine. A ces frais fixes, s’ajoutent l’achat du matériel scolaire pour les enfants ainsi que le transport scolaire (chauffeur, essence) qui les emmène et les ramène de l’école tous les jours. Sur l’argent que vous versez chaque mois, 6€ sont retenus pour les frais administratifs du siège d’Asnières (personnel, comptabilité, frais de timbres, caisses d’urgences etc).
Ce programme de parrainage a été ouvert pour des enfants réfugiés cambodgiens, laotiens et birmans, dont les familles se sont établies à Lat Lum Kaeo, près de Bangkok. L’action d’Enfants du Mékong vise à aider les plus pauvres à accéder à l’éducation, pour que l’école leur ouvre les portes d’un avenir meilleur !
A Wangsaphung, dans l’Issan (nord-est de la Thaïlande), nous accompagnons les jeunes les plus démunis sur le chemin de l’école !
À 48 km de Maesot, les Xaveriens ont constaté le manque d’opportunités éducatives pour les enfants les plus démunis du village.
À Ranong, les parents des familles aidées sont travailleurs journaliers dans la pêche ou sur les chantiers de construction, et n’ont pas de quoi offrir un bel avenir à leurs enfants.
