Aidez les enfants réfugiés à Mae Surin

9 camps de réfugiés s’égrènent sur la frontière qui sépare la Thaïlande de la Birmanie. Ces réfugiés, issus de minorités ethniques, fuient les combats et les répressions de l’armée Birmane. La vie dans les camps est difficile, et particulièrement pour les enfants, trop souvent victime de l’insalubrité des lieux ou de l’ennui des hommes. Face aux nombreux problèmes du quotidien, l’éducation reste leur seule chance d’une vie meilleure.

La vie dans le camp de réfugiés de Mae Surin

La majorité des habitants du camp sont Karenni, une ethnie originaire de Birmanie. Le conflit entre l’armée birmane et les karen et karenni a commencé après la seconde guerre mondiale. Et si un cessez-le-feu a été signé en 2012, de nombreux combats et exactions ont encore lieu, poussant les populations à fuir vers la Thaïlande.

La présence des réfugiés est tolérée par le gouvernement Thaïlandais, mais ils n’ont pas de titre de séjour en Thaïlande et n’ont donc pas le droit de sortir du camp pour travailler.

Beaucoup de personnes restent donc sans travail, et beaucoup d’enfants ne vont pas à l’école.  Nos filleuls habitent, comme tous les habitants des camps, dans des maisons de paille et de bois. Ces constructions fragiles nécessitent d’être reconstruites tous les ans. Il n’y a ni eau courante ni électricité. La cuisine se fait au feu de bois et les devoirs à la bougie. Aussi tout le monde redoute les incendies, comme celui de 2013 qui avait provoqué la mort de plus de 50 personnes.

Je parraine un enfant du camp

Une journée dans le camp de réfugiés de Mae Surin

Vers 5h, tout le monde se réveille. Les enfants effectuent les tâches quotidienne : aller chercher de l’eau, s’occuper des petits frères et soeurs, cuisiner.

De 9h à 15H30, les filleuls Enfants du Mékong vont à l’école, une vraie chance pour eux.  Un enfant à l’école, c’est aussi un enfant de moins dans la rue, livré à la violence des adultes.

Puis les enfants rentrent chez eux. Naw Ah May, une de nos filleules de 14 ans, nous explique que lorsque l’école est finie, elle rentre chez elle pour aider son père dans les tâches quotidiennes avec ses frères et sœurs comme nettoyer la maison, cuisiner ou aller chercher du bois pour faire du feu. Lorsqu’elle a du temps libre, elle en profite pour aller rejoindre ses amis et jouer avec eux.

De 19 heures à 21 heures, les élèves font leurs devoirs et étudient. Puis, il est enfin temps de se reposer et de dormir après cette journée bien chargée.

Parrainez un enfant du camp de réfugiés de Mae Surin !

Dans un camp, apprendre demande une grande volonté pour ces enfants. Le parrainage apporte un soutien financier précieux pour une famille, et un encouragement supplémentaire pour les enfants. Se dire qu’à l’autre bout du monde, une personne pense à eux et leur permet d’avoir accès à l’éducation est vraiment précieux et aide ces enfants à se construire et à grandir.

À noter qu’en raison des conditions de vie particulières, rendre visite à votre filleul ne sera pas possible tant qu’il vivra dans le camp.

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