Donner un avenir aux enfants du plateau des Bolovens

Les enfants de plusieurs villages pauvres du plateau des Bolovens, au Laos, sont accueillis dans un foyer de garçons, afin d’étudier dans de meilleures conditions : connaissances scolaires, cuisine, ménage, bricolage, construction de bâtiments… ils y développent de nombreuses compétences nécessaires à leur avenir.

L’éducation pour échapper à la misère économique et sociale

Les familles travaillent dans la rizière
La rizière est centrale dans la vie des familles. Le riz est un des biens les plus précieux qu’elles peuvent posséder. Il assure la subsistance de la maisonnée. C’est un héritage culturel, naturel, familial et traditionnel très fort au Laos.

Le pays doit faire face à la forte crise économique provoquée par la crise sanitaire du Covid-19. Beaucoup d’enfants issus de famille pauvres ont ainsi arrêté l’école pour travailler dans les champs.

Or, la scolarisation joue un rôle primordial pour les enfants. Leur permettre d’aller à l’école jusqu’au collège ou au lycée, c’est leur donner la chance d’apprendre à lire et à écrire, de ne pas travailler trop tôt dans les champs mais aussi d’être plus autonomes et de mieux comprendre le monde qui les entoure. L’école leur ouvre les portes d’un avenir différent de celui de leurs parents !

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Comment vivent les familles aidées ?

Les jeunes parrainés vivent au sein d’un foyer. Ils viennent de villages pauvres et difficiles d’accès sur le plateau des Bolovens, les montagnes du sud du Laos. Leurs familles vivent à environ 1000m d’altitude, où le climat clément est propice à la production de café et thé de qualité.

Les parents travaillent dans la plupart des cas en tant que journaliers dans les champs de café. Ils s’usent à la tâche, sont très mal payés et les problèmes de santé ne sont pas rares. Les maisons en bambou ou en bois sur pilotis laissent entrer l’eau lors de la mousson et la misère sociale y est grande : alcoolisme, décès, abandons…

Le parrainage est donc essentiel pour compenser le manque à gagner d’un enfant qui va à l’école au lieu de travailler.

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La famille d'un enfant parrainé
La famille d’un enfant parrainé

Histoire de filleul

Sone et le père Santisouk
Sone et le père Santisouk, responsable du foyer

Les parents de Sone travaillent dur dans les champs de caféiers, ce qui leur permet à peine de gagner de quoi vivre. Il est donc compliqué pour eux de soutenir leur fils dans sa scolarité. Sone avait interrompu sa scolarité pendant deux ans avant d’intégrer le foyer.

Sone est un collégien motivé pour étudier plus assidûment. Il voudrait devenir policier pour gagner de l’argent et ainsi aider sa famille. Bien que ce soit un métier difficile d’accès au Laos, car les études coûtent cher et qu’il faut des connexions haut-placées, c’est un horizon qui le motive à faire de son mieux. Le parrainer, c’est un cadeau inestimable que vous lui faîtes en lui donnant la possibilité de continuer à étudier et de pouvoir un jour construire la vie dont il rêve.

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Poursuivre ses études pour sortir de la pauvreté

Les filleuls du foyer des Bolovens ont la chance de bénéficier de votre parrainage qui finance leur éducation : frais de scolarité, uniforme, livres, fournitures scolaires… mais aussi leur vie quotidienne – nourriture, vêtements, médecin – et celle de leur famille.

Le père Santisouk, responsable du foyer, s’est employé à convaincre les familles de l’importance de l’éducation de leurs enfants. Cette culture s’est peu à peu répandue dans les villages. C’est en suivant ce chemin de l’éducation que les filleuls pourront sortir leur famille de la pauvreté en trouvant un emploi stable et intéressant.

Vidéo : à quoi sert l’argent du parrainage

Un emploi du temps strict

L’emploi du temps bien rempli favorise le développement intégral des jeunes. Lever à 5h, petit-déjeuner à 6h30 à base de riz gluant, viande ou poisson, départ à 7h en bus scolaire pour l’école située à 7km du foyer. De retour à 16h30, les jeunes garçons alternent entre les tâches quotidiennes de la vie du foyer avant de dîner à 18h. Ils peuvent ensuite faire leurs devoirs et se détendre avant de se coucher vers 21h-21h30.

Certains restent au foyer pendant le week-end, ce qui leur donne la possibilité de découvrir la région et de participer aux célébrations et événements organisés au sein du foyer pour les catholiques de la région.

Souk et le père Santisouk au km42
La famille de Souk habite dans un village très pauvre de la région où elle vit de la récolte du café. Souk a intégré le foyer et la classe de P5 (CM2). Il voudrait devenir vendeur de motos et voitures. Il sait d’ailleurs déjà conduire une moto ! Il aime apprendre, surtout le lao et la chimie.

Notre responsable local : Père Santisouk

Le père Santisouk, responsable du foyer de Houay Taho
Le père Santisouk, responsable du foyer

L’action de notre association repose sur le formidable travail de bénévoles locaux. En binômes avec les « bambous »,volontaires français qui partent entre 1 et 3 ans coordonner nos actions, ces bénévoles suivent les familles au quotidien.

Le père Santisouk, responsable du foyer, et son équipe sont présents au Laos depuis 10 ans auprès des plus pauvres. Très investi auprès des villages pauvres, même les plus difficiles d’accès, il se rend régulièrement sur place et mène de nombreux projets en faveur de l’éducation des jeunes.

Le père Santisouk habite au foyer. En été, c’est une soixantaine d’enfants des villages alentours qui rejoignent les pensionnaires pour y apprendre l’anglais, le catéchisme, la musique, etc.

Je parraine un enfant des Bolovens

Il suffit de 2 minutes pour mettre en place votre parrainage. Vous recevez ensuite un dossier complet présentant votre filleul(e), sa photo, sa situation et celle de sa famille. Vous recevez également l’adresse de correspondance pour lui écrire une première lettre, ainsi qu’un guide du parrainage répondant à toutes vos questions.

Le parrainage coûte 28€, soient 7 € après déduction fiscale.

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Un jeune du foyer du km42

D'autres parrainages en attente au Laos

Marion Bernard
Marion Bernard Chargée de pays Thaïlande - Laos Contact