Sur le plateau des Bolovens, sortir les enfants de la misère

Les jeunes filleuls sont issus d’un petit village dans les montagnes du sud du Laos. L’éducation est primordiale pour leur permettre de sortir de la pauvreté et s’assurer un avenir meilleur que celui de leurs parents.

Le travail dans les champs ou l’éducation pour un meilleur avenir

Le Laos doit faire face à la forte crise économique provoquée par la crise sanitaire du Covid-19. c’est pourquoi beaucoup d’enfants issus de famille pauvres ont arrêté l’école pour travailler dans les champs.

Or, la scolarisation joue un rôle primordial pour les enfants. Leur permettre d’aller à l’école jusqu’au collège ou au lycée, c’est leur donner la chance d’apprendre à lire et à écrire, de ne pas travailler trop tôt dans les champs mais aussi d’être plus autonomes et de mieux comprendre le monde qui les entoure. L’école leur ouvre les portes d’un avenir différent de celui de leurs parents !

Les familles de Houay Taho vivent de la culture du riz
La rizière est centrale dans la vie des familles. Le riz est un des biens les plus précieux qu’elles peuvent posséder. Il assure la subsistance de la maisonnée. C’est un héritage culturel, naturel, familial et traditionnel très fort au Laos.

D'où viennent les familles soutenues ?

Ana au foyer de Houay Taho
L’histoire d’Anna est tragique. Il y a un an et demi son père, alcoolique et drogué, a tué sa mère. Il est en prison mais pour Anna, ses frères et sa sœur, le traumatisme est toujours difficile à vivre. Les enfants vivent chez leurs grands-parents, à 9 dans une maison pas terminée. Anna et sa sœur vont tant bien que mal à l’école mais les faibles revenus du foyer rendent difficiles la poursuite de leurs études.

Les familles des jeunes parrainés viennent d’un village de montagne sur le plateau des Bolovens, au sud du Laos. Ils vivent à environ 1000m d’altitude, où le climat est plus clément que dans les plaines ! Difficile d’accès, le village est entouré d’un paysage verdoyant magnifique. Catholiques et bouddhistes mais aussi différentes ethnies se côtoient.

Les parents travaillent généralement comme journaliers dans les champs de café. Ils s’usent à la tâche, sont mal payés et les problèmes de santé sont courants. Les maisons en bambou ou en bois sur pilotis laissent entrer l’eau lors de la mousson et la misère sociale y est grande : alcoolisme, décès, abandons…

Le parrainage est donc essentiel pour compenser le manque à gagner d’un enfant qui va à l’école au lieu de travailler.

Je parraine un enfant des Bolovens

L’histoire d’Hatsady, dit Phet

Phet habite avec ses grands-parents paternels dans le village. Son père est en prison depuis 5 ans et sa mère est partie travailler dans une usine en Thaïlande. En tout, sept personnes partagent le même toit : Phet, ses grands-parents, ses oncles et ses tantes. Ils travaillent tous sur la petite plantation de café des grands-parents.

Phet est en P4 (CM1). Chaque jour, elle se rend à pied à l’école du village, ce qui lui plaît beaucoup. Sa matière préférée est la langue laotienne. Sa famille n’a que très peu de moyens financiers et ne peut pas la soutenir encore longtemps et le parrainage est une vraie chance pour elle.

Je parraine un enfant
Phet et ses amis

Poursuivre ses études pour sortir de la pauvreté

Les filleuls ont la chance de bénéficier de votre parrainage qui finance leur éducation : frais de scolarité, uniforme, livres, fournitures scolaires… mais aussi leur vie quotidienne – nourriture, vêtements, médecin – et celle de leur famille.

Le père Santisouk, responsable du programme de parrainage, s’est employé à convaincre les familles de l’importance de l’éducation de leurs enfants. Cette culture s’est peu à peu répandue dans le village. C’est en suivant ce chemin de l’éducation que les filleuls pourront sortir leur famille de la pauvreté en trouvant un emploi stable et intéressant.

Vidéo : à quoi sert l’argent du parrainage

Notre responsable local : Père Santisouk

Le père Santisouk, responsable du foyer de Houay Taho
Le père Santisouk, responsable du foyer

L’action de notre association repose sur le formidable travail de bénévoles locaux. En binômes avec les « bambous », volontaires français qui partent entre 1 et 3 ans coordonner nos actions, ces bénévoles suivent les familles au quotidien.

Le père Santisouk, responsable du foyer, et son équipe sont présents au Laos depuis 10 ans auprès des plus pauvres. Très investi auprès des villages pauvres, même les plus difficiles d’accès, il se rend régulièrement sur place et mène de nombreux projets en faveur de l’éducation des jeunes.

Le père Santisouk accueille des jeunes au sein d’un foyer qu’il a construit à quelques kilomètres du village. En été, une soixantaine d’enfants des villages alentours les rejoignent pour y apprendre l’anglais, le catéchisme, la musique, etc. Depuis son foyer, le père peut se rendre très souvent auprès des filleuls et de leurs familles pour les suivre et les encourager dans leur parcours scolaire.

Je parraine un enfant des Bolovens

Il suffit de 2 minutes pour mettre en place votre parrainage. Vous recevez ensuite un dossier complet présentant votre filleul(e), sa photo, sa situation et celle de sa famille. Vous recevez également l’adresse de correspondance pour lui écrire une première lettre, ainsi qu’un guide du parrainage répondant à toutes vos questions.

Le parrainage coûte 28€, soient 7 € après déduction fiscale.

Je parraine
Le foyer de Houay Taho

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Marion Bernard
Marion Bernard Chargée de pays Thaïlande - Laos Contact