Au cœur du bidonville de Manille Intramuros

Des centaines d’enfants sont livrés à eux-mêmes dans ce bidonville sordide de la capitale Philippine. Mais des solutions existent !

Les enfants du bidonville

Tout part d’un sentiment de révolte. Celui de Mary-Ann, cheffe d’entreprise philippine, qui s’insurge du sort de ces dizaines d’enfants d’Intramuros. Intramuros, c’est le quartier historique de Manille, la capitale. C’est aussi un bidonville sordide, dans lequel vivent des centaines de familles. Au milieu des plaques de tôles et des déchets, des enfants errent toute la journée, sans aller à l’école et sans que personne ne se soucie de leur sort.

Mary-Ann le sait : même dans un pays en développement comme les Philippines, sans éducation, pas d’avenir ! Dans cette mégapole de 12 millions d’habitants, près de 40% de la population vit dans un bidonville. La pauvreté entraîne bien d’autres problèmes : insalubrité des logements, maladies, violences, abandon, addictions aux drogues ou aux écrans…  Un problème qui peut sembler insurmontable, mais que Mary-Ann a décidé d’attaquer à la base : l’éducation !

De nombreux enfants traînent dans les rues. S’ils ne vont pas à l’école, ils deviennent des proies faciles pour les nombreux trafiquants.

Les héros de l'éducation

De petits jeux pédagogiques sont proposés aux enfants.

En 2016, Mary-Ann a un peu de temps. Les nièces dont elle s’occupait ayant grandi, son entreprise de manutention et de transports se portant bien, elle souhaite donc s’investir et donner un peu de son temps pour ces enfants des rues.

N’ayant pas d’expérience dans l’enseignement auprès des enfants de différents niveaux, elle commence petit, et s’entoure de bénévoles : jeunes diplômés du quartier, pompiers (qui prêtent d’ailleurs régulièrement la caserne), etc.

Chaque dimanche matin pendant 3h ou 4h, elle réunit les jeunes et un membre de leur famille. Il s’agit d’un temps de partages, d’échanges, d’activités, de jeux et de danses, dans le but d’apprendre ludiquement à lire, à écrire et à compter. Mais l’objectif premier est de permettre à ces enfants de passer des temps conviviaux.  Chaque session se termine par un repas partagé ensemble. Mary Ann entretien des liens forts avec les familles qu’elle connait très bien depuis toutes ces années. Cela lui permet d’être une réelle partenaire, conseillère et amie auprès des familles soutenues par Enfants du Mékong.

Petit à petit, les enfants retrouvent le goût de l’école et prennent l’habitude de suivre un cadre. Leur famille comprend l’importance de l’éducation. Une dynamique positive se met en place dans le quartier, dynamique que le parrainage d’Enfants du Mékong vient renforcer !

Parrainez un enfant du bidonville de Manille

Votre parrainage est une véritable bouffée d’oxygène pour lui et sa famille. Sur les 28€ (7€ après déduction fiscale) de votre parrainage, 22 vont directement à la famille de votre filleul, pour lui permettre d’acheter l’uniforme, le matériel scolaire, de payer le transport…

Lorsqu’il est parrainé, votre filleul rejoint la famille Enfants du Mékong ! En plus des activités et réunion de Mary-Ann, il recevra régulièrement la visite de nos volontaires « bambous ». Votre soutien moral est également important : de nombreux filleuls racontent à quel point les lettres de leur parrain ou leur marraine les soutiennent !

Je parraine

Qui sont les enfants à parrainer ?

C’est Mary-Ann, notre bénévole locale, qui choisit les filleuls en accord avec notre volontaire bambou. Les 2 critères principaux sont la pauvreté de la famille et la motivation de l’enfant à aller à l’école.

Pour la plupart des familles, les parents sont séparés, la mère s’occupe seule des enfants, un des deux parents est décédé, nombreux frères et soeurs : le contexte familial est difficile. Le parent en charge doit travailler pour subvenir aux besoins de la famille et de fait ne peut pas veiller à l’implication des enfants à l’école. Ils occupent principalement des postes journaliers irréguliers : vendeur de fruits et légumes, d’eau, sari-sari store, nettoyeur de rue, mère au foyer…

Beaucoup de jeunes ont redoublé ou ont de grosses difficultés scolaires. Les confinements sévères n’ont pas arrangé cette tendance. Tous ont des rêves de carrière et métiers, mais beaucoup se sont entendus dire qu’ils ne pourraient jamais les réaliser…  à nous de leur montrer le contraire !

Je parraine un enfant des bidonvilles de Manille 

Nos besoins de parrainage aux Philippines