Enfants parrainés : 25 sur 34
S’engager pour les enfants qui souffrent, ici ou ailleurs
Aujourd’hui Antoine, vous nous parlez d’un rendez-vous passé ?
Tout à fait Nicolas : dimanche dernier, c’était la journée mondiale des pauvres. Un rendez-vous important qui est venu nous rappeler au cœur de ce nouveau confinement que nous ne sommes pas seuls ! Certains souffrent plus que d’autres et dans notre société, il y a des fragilités immenses et des destins brisés. On peut en parler de manière très distante comme d’un problème à résoudre : il y a le drame des sans domicile fixe, celui des migrants, la traite d’êtres humains qui prend des formes multiples et à laquelle nous sommes régulièrement confrontés en Asie du Sud-Est. Il y a l’analphabétisme qui fait des ravages, l’inégalité des chances, la misère, la faim dans le monde… Tous ces termes sont exacts, ce sont les drames du quotidien de nombreuses personnes, ce sont aussi les combats de nombreuses associations. Mais ce sont avant tout des personnes ! Un homme, une femme, un enfant. Des êtres dignes que la fraternité nous commande de rencontrer. Nous devons aller à leur rencontre. Ici ou à l’autre bout du monde, peu importe en réalité. C’est le sens profond de la dernière encyclique et de l’ensemble de l’enseignement social de l’Eglise : si nous croyons réellement que rien en peut retirer sa dignité à une personne humaine, si nous sommes convaincus qu’il n’y a pas non plus de degré dans cette dignité, alors nous ne pouvons pas faire de différence entre le plus proche et le plus éloigné, nous ne pouvons pas ignorer la souffrance des plus fragiles et des plus vulnérables.
Qu’est-ce que vous voulez dire par là Antoine ?
Je veux simplement rappeler que c’est un même mouvement du cœur et de la raison qui pousse chacun d’entre nous vers les autres. L’individualisme et le matérialisme idéologique de nos sociétés modernes ne peuvent pas gagner quand nous portons en nous la conviction que notre bonheur ne dépend pas seulement de notre bien-être mais également de celui d’autrui. J’entends souvent lorsque je parle autour de moi du parrainage cette objection : « il faut avant tout agir en bas de chez soi ! » Pourtant le Christ ne nous a pas donné de consigne de distanciation sociale dans son commandement d’amour. Il n’a pas dit : « Aimez-vous les uns les autres dans un rayon de 1 km ». Sinon jamais nous n’aurions connu les mouvements missionnaires qui ont largement participé à la fondation du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Non, l’amour exige de nous que nous puissions à la fois nous engager pour le plus proche et le plus lointain, selon ce que nous dicte notre cœur. Bien sûr c’est exigeant et moi-même je suis toujours plus enclin à aider ceux que je connais, ceux qui sont le plus proche de moi, mais l’exemple des parrains et marraines d’Enfants du Mékong m’a convaincu que l’amour ne connait pas de frontière. Ils m’ont ouvert un horizon plus large et m’ont montré par leurs témoignages qu’une vraie relation d’amitié sociale est toujours possible quelle que soit la distance.
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