Plaidoyer pour une relation épistolaire
Bonjour chers auditeurs, votre cher Antoine Besson étant en congé, j’ai la joie de la remplacer. Je m’appelle Guillaume Mariau et je travaille chez Enfants du Mékong depuis 6 ans. Aujourd’hui, j’aimerais rendre hommage à une démarche magnifique et spontanée. Suite à l’annonce le 18 mars dernier d’un confinement général, 10 cousins, âgé de 14 ans à 24 ans, se sont inquiétés non pas de leur propre condition mais de celles des personnes isolées, vivant en Ehpad, et dont les visites étaient alors interdites. Ils vont mourir, non pas du coronavirus, mais de solitude si l’on ne fait rien, se sont émus les 10 cousins ! L’initiative 1 lettre 1 sourire était née. https://1lettre1sourire.org/
Quelle magnifique démarche que d’écrire à quelqu’un que l’on ne connait pas pour lui réchauffer le cœur. En 1 mois, ce sont près de 113.000 lettres qui ont pu être envoyées.
« Nous avons bien reçu vos lettres, c’est merveilleux, vraiment. Tous ces sourires, sur nos résidents, confinés dans leurs chambres, quelle joie vous apportez, merci pour eux ! » témoigne une psychomotricienne travaillant dans l’un des nombreux EHPAD partenaire de l’initiative.
Si cette démarche nous touche tout particulièrement chez Enfants du Mékong, c’est parce que la relation épistolaire est au cœur du parrainage que nous proposons depuis 1958. Qu’ils viennent du monde rural, de camps de réfugiés, de bidonvilles, un point commun lie tous nos filleuls d’Enfants du Mékong : ils n’avaient jamais reçu de lettre de quiconque avant d’être parrainés. Et là, d’un seul coup, un parrain leur écrit pour les encourager dans leurs études. Chaque année, nos volontaires nous témoignent d’innombrables anecdotes d’enfants parrainés dont la motivation a été décuplée après avoir reçu une lettre de leur parrain.
Dans le sens inverse, une lettre reçue de nos filleuls, aussi pudique soit elle, nous réchauffe toujours le cœur. On découvre un peu leur culture, leur quotidien, on suit leur progression, leurs réussites et parfois leurs échecs.
Quelle magnifique aventure qu’une relation épistolaire. Plus qu’un échange whatsapp, qu’un texto, une lettre permet de se livrer, de transmettre de l’Amour. On la garde précieusement, on la relie. Une lettre peut sauver une vie, nous en avons la conviction.
Guillaume Mariau
Nos programmes de parrainage
Parrainer le foyer de Pafang, dans les montagnes thaïlandaises
Le foyer de Pafang accueille des enfants de minorité Karen, qui vivent dans des villages reculés où l’agriculture est la principale source de revenus.
Soutenez le foyer Saint Joseph de Paksong (km 42)
Les parrainages permettent à des jeunes de familles pauvres d’être accueillis dans des foyers, de recevoir une bonne éducation dans un cadre propice aux études.
Soutenir le foyer de Keoudome dans le sud du Laos
A Paksé, le foyer de Keoudome accueille une quinzaine de jeunes filles issues des villages pauvres de la région.
Soutenir le petit internat de Vientiane au Laos
Le foyer de le Congrégation des Amantes de la Croix de Vientiane permet d’accueillir des enfants défavorisés de Vientiane et des alentours pour les loger, les nourrir et leur permettre d’aller à l’école ou de faire des études.
Parrainer les enfants de Magsaysay, dans les montagnes aux Philippines
Magsaysay est une commune perchée dans les montagnes, à une heure de la ville la plus proche : Talibon. Votre parrainage permet de couvrir l’ensemble des besoins scolaires des filleuls.
Parrainer les enfants de Hra Hning, village pauvre des Hauts-Plateaux
Dans les Hauts-Plateaux du centre du Vietnam, nous soutenons la scolarité des enfants de Hra Hning. La plupart des familles des filleuls vivent de la culture du maïs, du riz ou des noix de cajou.
Parrainer les jeunes filles des villages Chin en Birmanie
L’objectif de ce programme est de lutter contre la déscolarisation des jeunes filles des Chin Hills et des alentours de Kalay, région reculée au nord-ouest de la Birmanie. Les écoles étant fermées dans leurs villages, le parrainage leur permet d’intégrer le foyer St Joseph, où elles peuvent poursuivre leur scolarité !
Un chemin pour l’école pour les enfants des bidonvilles aux périphéries de Manille !
Pasay City est un véritable un hub de transport touristique pour d’autres îles. Aussi, de nombreuses familles des bidonvilles gagnent leur vie en assistant les passagers ou en vendant des goûters, repas ou divers produits.
Donner un avenir aux enfants du plateau des Bolovens
Les enfants de plusieurs villages pauvres du plateau des Bolovens, au Laos, sont accueillis dans un foyer de garçons, afin d’étudier dans de meilleures conditions : connaissances scolaires, cuisine, ménage, bricolage, construction de bâtiments… ils y développent de nombreuses compétences nécessaires à leur avenir.
A Vientiane, l’éducation pour sortir du travail des champs
Les jeunes du foyer des sœurs Amantes de la Croix vivent à Ventiane, la capitale du Laos, et sont issus de familles travaillant dans les champs. Grâce au parrainage, ils peuvent poursuivre leur scolarité au lycée ou des études supérieures, s’assurant un avenir meilleur à l’abri de la pauvreté.
Aux Philippines, sortez de la pauvreté les enfants des villages de Leyte
Situé sur l’île de Leyte, dans la région des Visayas, les enfants que nous voulons aider vivent dans un cadre riche et diversifié qui recueille des populations pauvres et parfois isolées.
Parrainer à Santa Rita, oasis de paix pour les jeunes filles en détresse aux Philippines
Le centre de Santa Rita, pour lequel nous cherchons des parrainages, offre refuge à des enfants qui ont des histoires familiales difficiles, marquées par l’abandon, la violence, les abus, etc.
Parrainer les enfants migrants birmans du village de Bwe K’lar en Thaïlande.
Depuis le coup d’état en Birmanie, les écoles de migrants et les foyers en Thaïlande font face à un important afflux d’enfants sans papiers, fuyant la mobilisation d’enfants, les bombes ou une famille déchirée.
Soutenez les jeunes des montagnes de Khammouane
Au pied des montages du parc national de Phou Hin Poun, dans la région de Khammouane au Laos, les jeunes de deux villages très isolés bénéficient de votre parrainage et de l’accompagnement du père Somdeth, responsable du programme. Une chance pour ces jeunes qui entrevoient un avenir meilleur grâce à l’éducation.
Des sourires au milieu des poubelles
Si le Cambodge et la région de Battambang se développent, certaines familles vivent encore dans des conditions misérables.
Soutenez les étudiants Bahnars
Un programme d’excellence au cœur de la région isolée des Hauts Plateaux du Vietnam.
Les écoles karens dans la jungle
Difficile d’imaginer un accès plus difficile que celui mène aux écoles du réseau d’Eh Twa. On ne compte plus les heures de route cahoteuse, […]
Soutenez notre foyer d’étudiants à Vientiane
Au Laos, l’accès à l’enseignement supérieur est encore réservé à une élite. Pour les familles des provinces reculées, envoyer un enfant étudier est un […]
Offrir l’école pour les minorités ethniques des Hauts Plateaux
Perchés sur Hauts-Plateaux Vietnamiens, les villages des minorités ethniques contrastent avec le développement apparent du pays.
Aidez les minorités ethniques du Nord Vietnam
Le Vietnam est une mosaïque de plus de 50 minorités ethniques. Dans le nord du pays, de nombreuses familles vivent dans des villages très […]
Les hameaux au cœur de la montagne
Perché dans les montagnes du nord du Vietnam, à proximité de la mythique RC4 de Lang Son, ces hameaux semblent coupés du monde. Pourtant, […]
Une école pour accueillir le handicap
La région Nord Est de la Thaïlande est la grande oubliée du pays. Région agricole et pauvre, les structures pour accueillir les enfants porteurs […]
Soutenez les Hmong de la région de Sapa
Soutenez les H’mongs de la région de Sapa, au nord du Vietnam.
Faites l’école, pas la guerre
Moins médiatiques que l’état Rakhine en pleine crise Rohingyas, l’état Shan est également en proie à un conflit ouvert entre l’armée birmane et les […]
Soutenir les enfants porteurs de handicap dans les rues de Manille
Parmi les enfants abandonnés dans les rues de Manille, certains ont un handicap mental qui les rend encore plus vulnérables. La majorité d’entre eux est tout simplement parquée dans des prisons pour enfants sans aucune structure de suivi qui leur soit adaptée.