« L’Espérance au Cœur » est une chronique hebdomadaire animée par Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine Asie Reportages.
Bonjour chers auditeurs,
Le mois de mai commence et nous sommes toujours confinés. Avec le temps qui passe et qui s’étire, la lassitude ou l’inquiétude nous gagne peut-être. Pourtant, aussi difficile que soit l’épreuve, notre foi nous encourage à aller de l’avant, à faire preuve d’espérance. L’espérance en pratique, c’est vivre avec la certitude que l’épreuve aura une fin. Qu’il y aura un après qui mérite que nous nous battions pour qu’il soit le meilleur possible. Quel rôle voulons-nous jouer dans ce monde d’après ? Quelle vision de l’homme voulons-nous privilégier ? Par quels moyens concrets pourrons-nous incarner dans le monde les changements que nous pressentons nécessaires ? Les grandes figures inspirantes ne manquent pas qui nous montrent qu’un petit changement d’attitude peut conduire à un bouleversement incroyable. Je pense évidemment à Mère Theresa que le pape François a donné comme modèle à tous les acteurs caritatifs lors de sa béatification. Je pense au père Ceyrac qui fut un proche d’Enfants du Mékong quand il travaillait dans les camps de réfugiés. Je pense aussi à de très nombreux responsables de nos programmes souvent bénévoles qui donnent sans compter leur temps et leur énergie pour changer la vie de dizaine d’enfants et de familles. Je pense à ces milliers de parrains et marraines qui soutiennent un enfant et une famille à distance. Toutes ces initiatives, ajoutée les unes aux autres forment un monde nouveau. Pour ma part c’est ce monde d’entraide que je souhaite encourager demain. Ce monde qui respecte davantage la dignité humaine, l’innocence des enfants, l’importance de l’éducation, a valeur du travail, l’amour…
L’espérance en pratique, c’est aussi savoir que nous ne sommes pas seuls ! Le confinement nous a démontré nos limites. Seuls, nous ne pouvons pas grand-chose. Seuls, nous épuisons rapidement nos forces. Ces mêmes forces si précieuses et nécessaires pour le chantier qui s’annonce. Soyons donc conscients de nos talents et de nos ressources et sachons en prendre soin dès maintenant. « J’ai rencontré des milliers de personnes qui, même sans le savoir, ont aidé les autres à porter leur fardeau, disait le père Ceyrac. Je me suis aussi retrouvé aux prises avec les pires souffrances et les pires horreurs, mais je sais qu’il faut toujours regarder inlassablement la beauté du monde et que personne ne résiste à l’amour. » La crise du COVID alourdit bien des fardeaux aujourd’hui dans le monde et nous aurons besoin demain de chacun pour que l’amour triomphe de cette crise. L’espérance nous dicte d’y croire. Là encore le père Ceyrac avait une parole forte : « Quand nous parviendrons à aimer, nous résoudrons les problèmes de la planète. »
Ce programme de parrainage a été ouvert pour des enfants réfugiés cambodgiens, laotiens et birmans, dont les familles se sont établies à Lat Lum Kaeo, près de Bangkok. L’action d’Enfants du Mékong vise à aider les plus pauvres à accéder à l’éducation, pour que l’école leur ouvre les portes d’un avenir meilleur !
Ce programme a pour objectif de donner accès à la scolarisation et aux études pour des enfants pauvres issus de familles Khamous, originaires du nord du Laos et déplacées dans la région, et de familles de Paksane.
L’objectif de ce programme est de soutenir grâce au parrainage individuel la scolarité des enfants de minorité ethnique Hmong de deux villages au centre du Laos, entre Vientiane et le grand réservoir Nam Ngum.
L’objectif de ce programme de parrainage est de soutenir les enfants de minorité ethniques dans la région de Giai Lai, et dont la situation est particulièrement difficile : les orphelins, les plus démunis et ceux dont la famille est particulièrement en difficulté.
Dans les Hauts-Plateaux du centre du Vietnam, nous soutenons la scolarité des enfants de Hra Hning. La plupart des familles des filleuls vivent de la culture du maïs, du riz ou des noix de cajou.
L’objectif de ce programme est de lutter contre la déscolarisation des jeunes filles des Chin Hills et des alentours de Kalay, région reculée au nord-ouest de la Birmanie. Les écoles étant fermées dans leurs villages, le parrainage leur permet d’intégrer le foyer St Joseph, où elles peuvent poursuivre leur scolarité !
Pasay City est un véritable un hub de transport touristique pour d’autres îles. Aussi, de nombreuses familles des bidonvilles gagnent leur vie en assistant les passagers ou en vendant des goûters, repas ou divers produits.
Situé sur l’île de Leyte, dans la région des Visayas, les enfants que nous voulons aider vivent dans un cadre riche et diversifié qui recueille des populations pauvres et parfois isolées.
À Ranong, les parents des familles aidées sont travailleurs journaliers dans la pêche ou sur les chantiers de construction, et n’ont pas de quoi offrir un bel avenir à leurs enfants.
À quelques kilomètres de la capitale cambodgienne, les bidonvilles grossissent. Sous la tôle, les enfants. Premières victimes de la pauvreté, ils luttent pour poursuivre […]
À Vientiane, capitale du Laos, les prix explosent aussi vite que les universités fleurissent. Pour les familles pauvres du pays, faire des études supérieures […]
Malgré une attractivité touristique toujours plus prégnante, le Népal figure parmi les 10 pays les plus pauvres au monde. Le handicap impose donc un défi supplémentaire à relever dans un pays où le handicap est encore souvent perçu comme une tare. 95% des personnes handicapées au Népal sont aujourd’hui sans emploi.
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Parmi les enfants abandonnés dans les rues de Manille, certains ont un handicap mental qui les rend encore plus vulnérables. La majorité d’entre eux est tout simplement parquée dans des prisons pour enfants sans aucune structure de suivi qui leur soit adaptée.
Antoine BessonRédacteur en chef du magazine Asie ReportagesContact
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