Les classes informelles sont des initiatives locales menées par les communautés, en réponse à l’absence d’école depuis le coup d’Etat, et au boycott de l’école publique par les enseignants et les parents.
- 120 lieux concernés.
- 22 368 enfants bénéficiaires/élèves.
- 1 095 professeurs, 20 élèves par professeur en moyenne.
- 50 000 kyatts (20€) par professeur par mois.
Ces classes sont coordonnées au niveau national par la branche éducation de l’Eglise birmane. Elles sont implantées dans tous les lieux où l’école publique ne peut plus fonctionner, en particulier dans les zones de guerre (Etat Kayah, Shan sud et Karen, Etat Chin).
Les cours sont donnés dans les camps de personnes déplacées par la guerre, halls de paroisses ou de villages, dans les foyers, chez l’habitant, etc.
Les enseignants sont des anciens professeurs à la retraite ou ayant démissionné depuis le coup d’Etat, des étudiants en études supérieures ou encore des responsables d’internat. Ils sont payées 20€, soit 4 fois moins qu’un salaire normal.
Les matières enseignées sont les matières académiques (langue birmane, mathématiques, histoire, etc…). Un certain nombre d’écoles suivent plus précisément les cours du gouvernement en exil (NUG). En complément, des activités éducatives et d’accompagnement sont proposées, afin de développer la résilience des jeunes face au traumatisme de la guerre.
Soutenir une classe informelle en Birmanie