Aux Philippines, l’éducation pour redonner espoir aux jeunes filles d’Iriga
L’orphelinat du centre Fatima a pour objectif de soutenir l’accès à l’éducation des jeunes filles qui ont des histoires familiales complexes.
Krol Kho, bidonville en bordure du Mékong à Phnom Penh, ressemble à tous les bidonvilles d’Asie. Quelques maisons précaires de planches et de tôles en bordure d’une route poussiéreuse abritent des écoliers assidus, parrainés par Enfants du Mékong (EdM) depuis 2014. « Depuis 2018, nous avons eu la chance de pouvoir intensifier notre action grâce au projet mère-enfant de la fondation Mérieux », explique Camille Dugas, volontaire Bambou responsable de ce nouveau projet qui se déploie dans trois bidonvilles de Phnom Penh et autour de Sisophon, au nord du pays. « Nous pouvons distribuer du lait en poudre, nourrir des familles plongées dans une grande misère et n’ayant pas encore d’enfant soutenu par EdM. Nous pouvons également réparer ou construire des maisons pour ces familles. »
Mais comme toujours dans les projets d’Enfants du Mékong, l’assistance matérielle s’accompagne d’une formation pour les parents afin de leur permettre de développer de nouvelles compétences et de les accompagner vers l’autonomie.
« Ces formations ont pour but de les rendre plus responsables et de leur apprendre à gérer leur petit revenu en limitant les dettes », explique Camille en arrivant près d’une maison d’où s’échappent des cris de nouveau-né. Camille nous présente à Sreynech. La maman vient d’accoucher de son cinquième enfant mais aucun d’entre eux n’est encore en âge d’aller à l’école. La famille ne peut donc pas bénéficier du parrainage. Pourtant leur situation est extrêmement précaire : « Leur maison est très vieille et seuls les enfants peuvent monter à l’étage car le parquet risque de s’effondrer. Nous lui apportons du riz et des produits d’hygiène pour sa nouvelle petite fille. » Dans ce bidonville, il arrive que les mamans soient atteintes du Sida ou en prison, autant de situations critiques pour les familles. Le programme mère-enfant du Centre Docteur Christophe Mérieux soutient soixante femmes en leur distribuant le lait en poudre dont elles ont besoin pour leur enfant.
Pour Sandap qui habite un peu plus loin, l’aide du programme mère-enfant lui a permis de faire face à une situation d’urgence : « Sa maison n’aurait pas tenu à la prochaine crue, explique Camille qui a choisi de payer la reconstruction d’une maison solide. Cette aide a donné aux parents un regain de vie et suscité des projets. La maman a installé sous la nouvelle maison un élevage de poules et bricolé un petit restaurant de rue dont tout le quartier profite. » Le papa, quant à lui, a participé à la formation Karol et Setha sur la parentalité responsable. Bientôt, il apportera son aide à un nouveau projet : la reconstruction de la maison de ses voisins. « Nous avons à cœur d’encourager la reconnaissance par tous de la dignité de ces parents en les faisant passer de ˝personne aidée˝ à ˝personne aidante˝ », s’enthousiasme Camille. Une formation à la gestion financière a également été proposée au père de famille qui attend une nouvelle initiation à la gestion de sa microentreprise de façon à lui permettre d’étudier si son activité est rentable et, en ce cas, de la développer.
« Déployer ce projet dans nos programmes nous offre de faire de nouvelles rencontres, reprend la Bambou pour expliquer le lien avec le parrainage. L’autre jour, nous avons rencontré une mère dont le fils a 10 ans. Il n’est pas assidu à l’école et ne sait pas lire. Grâce au programme mère-enfant, il bénéficiera de cours de soutien individuels donnés par les étudiants du Centre Docteur Christophe Mérieux tous les dimanches. » Dès qu’il saura lire et qu’il se rendra régulièrement à l’école, Enfants du Mékong s’engage à lui trouver un parrain. C’est un moyen très concret d’aller chercher, là où ils se trouvent, les enfants les plus vulnérables. : « Au moyen de ces aides et de ces formations, nous aidons certaines familles à sortir de situations critiques. Nous espérons qu’elles s’éloigneront de la misère pour accéder à une simple pauvreté que nous saurons alors accompagner par le parrainage », conclut Camille dans un sourire.
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