Enfants parrainés : 35 sur 69
Le taxi et la psychologie
Lors de mon premier voyage en Birmanie, on m’avait prévenue :
« Tu verras, c’est le Moyen-Âge. On dirait que le temps s’est figé pendant des siècles ».
C’est oublier que ce pays (appelé maintenant Myanmar) a été envié pendant une bonne partie du XXe siècle par ses voisins d’Asie du Sud-Est pour son système éducatif le plus performant de la région. La junte militaire, qui a gouverné durant un demi siècle le pays, a volontairement saboté l’enseignement scolaire et universitaire pour ne pas favoriser l’émergence d’un contre-pouvoir. Ce fut machiavélique certainement, mais pas complètement efficace. En vivant un peu en Birmanie et en discutant avec la population, on se rend vite compte combien la jeune génération est avide de connaissances. C’est le seul pays, parmi ceux où nous sommes présents, où j’ai rencontré des jeunes lisant dans les rues et même un conducteur de taxi avec un livre de psychologie.
Les responsables locaux avec lesquels nous travaillons réfléchissent depuis des années à développer un système éducatif parallèle pour pallier les défaillances de l’actuel. Certains professeurs vont se former aux Philippines ou en Malaisie, d’autres développent des méthodes Montessori. Ils envoient des enseignants compétents à travers le pays, nombre d’enfants étant exclus du système scolaire.
Enfants du Mékong est là pour les soutenir et encourager leurs initiatives. Sans éducation, on ne peut pas parler de développement. Les volontés et les idées sont présentes, mais la Birmanie doit faire face à d’autres défis : trouver la paix à l’intérieur de ses frontières en travaillant à la réconciliation entre les différentes ethnies, avancer sur le chemin de la démocratie et de la tolérance inter-religieuse. L’Église, bien que très minoritaire, y travaille ardemment et c’est une des raisons pour lesquelles nous sommes à ses côtés.
NOS PROGRAMMES DE PARRAINAGE EN BIRMANIE
Les écoles karens dans la jungle
Difficile d’imaginer un accès plus difficile que celui mène aux écoles du réseau d’Eh Twa. On ne compte plus les heures de route cahoteuse, […]
Enfants parrainés : 34 sur 35
Soutenez les foyers, pas la guerre
Dans l’état Kachin, région très reculée de l’extrême-nord Birman, des enfants se battent. Ils se battent pour aller à l’école. Etudier à tout prix, […]
Enfants parrainés : 12 sur 27
Aidez les enfants des camps de réfugiés birmans
En Birmanie, la ville de Bhamo accueille plus de 20 000 déplacés. Composés de centaines de baraquements en bambou, serrés les uns contre les […]
Enfants parrainés : 27 sur 28
Faites l’école, pas la guerre
Moins médiatiques que l’état Rakhine en pleine crise Rohingyas, l’état Shan est également en proie à un conflit ouvert entre l’armée birmane et les […]
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Les familles Kachin de Putao
Les foyers de la région de Putao accueillent des jeunes filles et garçons de toute la région Kachin, au nord de la Birmanie. Il […]
Enfants parrainés : 11 sur 18
NOS PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT EN BIRMANIE
Collecté : 7 000,00 € sur 42 558,82 €
Collecté : 0 sur 64 445,88 €
Collecté : 0 sur 4 622,35 €
Collecté : 0 sur 7 242,35 €
Collecté : 8 138,00 € sur 22 531,76 €
Collecté : 500,00 € sur 1 507,06 €
Collecté : 0 sur 3 200,00 €
Soutenir les maternelles Montessori de Birmanie 2020-2021
Les Sœurs du Bon Pasteur ont ouvert des maternelles à Dala, Magyikwin et Tachelek et Khonmon, villages où elles sont implantées. Leur objectif est de répondre aux besoins des parents de faire garder leurs enfants en bas-âge pour qu’ils puissent travailler. Et les parents peu instruits n’en voyant pas l’intérêt, le niveau de scolarisation en maternelle est quasi inexistant dans ces zones. Les maternelles s’appuyant sur la méthode Montessori offrent à tous ces jeunes enfants un excellent cadre d’éveil et de préparation à l’école primaire.
Collecté : 21 249,49 € sur 26 142,35 €
Collecté : 44 040,09 € sur 76 281,18 €