Nous répondons ci dessous à quelques questions posées pendant notre rencontre du 26 mai 2021
Nous encourageons nos filleuls à aller le plus loin possible dans leurs études. L’obtention du baccalauréat et la réalisation d’études supérieurs sont souvent réservées à une élite dans nos pays d’action. En 2019, seuls 16,2 % de la population vietnamienne détenaient un diplôme du supérieur. C’est donc une belle réussite si votre filleul arrive jusque-là !
Chez Enfants du Mékong, nous avons un peu plus de 900 filleuls vietnamiens qui sont actuellement en études supérieures (soit environ 10 % de nos filleuls au Vietnam).
Le choix des études est plus ou moins libre. Il est souvent conditionné aux résultats de l’élève aux examens d’entrée à l’université et à son classement au niveau national. Si ses résultats sont moyens, il arrive qu’un étudiant se retrouve dans une université ou dans une filière qui ne correspond pas forcément à ses préférences. Mais cet étudiant ira généralement au bout de son cursus, l’important étant d’avoir un diplôme universitaire qui lui permettra d’accéder à des postes mieux rémunérés et d’ainsi aider sa famille à sortir de la pauvreté.
Suivant le cursus choisi, il arrive que les frais de scolarité augmentent (frais de vie, inscriptions, internat…). Dans certains cas, il se peut qu’Enfants du Mékong demande aux parrains s’ils peuvent augmenter le montant de leur parrainage, de 28 à 43 € par mois, pour soutenir au mieux leur filleul dans ses études.
Dans certaines situations un peu exceptionnelles, votre filleul et sa famille peuvent avoir des besoins spécifiques (maladie, habitat détruit par une catastrophe naturelle, etc.).
Pour l’aider à répondre à ces besoins, vous pouvez vous manifester de manière exceptionnelle en lui faisant un don supplémentaire. Votre don lui sera transmis intégralement en même temps que son parrainage.
Pour les situations plus complexes, appelant des financements plus importants, il est également possible de monter un projet de soutien à votre filleul. Nous comptons alors sur vous pour parler du projet à un maximum de personnes autour de vous : vos amis, votre famille, vos collaborateurs, …
L’échange de lettre vous permet de matérialiser la relation avec votre filleul. Mais parfois, la correspondance avec votre filleul est source d’une certaine déception.
Voici quelques éléments de contexte pour vous permettre de mieux comprendre la place de la correspondance dans la culture vietnamienne :
La culture vietnamienne est davantage une culture de l’oral que de l’écrit. Le concept d’échange de lettres peut sembler très étrange à certains enfants, surtout pour ceux qui vivent dans des zones très reculées et n’ont pas les mêmes opportunités d’ouverture sur le monde.
Pensez aussi que le quotidien de votre filleul change peu. Nos filleuls sont choisis parmi les familles les plus pauvres. Ils n’ont pas l’occasion de voyager, d’élargir leurs horizons. Peu de familles possèdent une télévision et les livres sont encore plus rares. Leur quotidien se résume à aller à l’école et à aider leurs parents à la maison. C’est parfois difficile pour ces enfants de trouver quoi vous raconter dans leurs lettres, d’autant plus qu’ils imaginent difficilement ce que peuvent être nos modes de vie en France.
Par ailleurs, les Vietnamiens sont assez pudiques. Ils n’expriment pas ouvertement leurs sentiments. Et ils ont peur de se montrer trop indiscrets en vous posant des questions personnelles. Mais à travers leurs mercis, leurs promesses de faire de leur mieux à l’école pour ne pas vous décevoir, le choix de leurs mots, on y lit souvent l’attachement qu’ils ont pour vous.
Comme toute relation, celle-ci prend du temps. Alors ne baissez pas les bras si les lettres que vous recevez vous paraissent redondantes. Votre filleul n’aura probablement qu’une seule personne dont il recevra des lettres : vous. Nos responsables locaux et volontaires nous rappellent sans cesse la grande importance qu’a pour un filleul le fait de recevoir du courrier de son parrain ! Vos courriers lui apportent un vrai soutien moral et lui redonne confiance en lui.
Si jamais vous n’êtes pas sûr que votre filleul reçoive bien vos lettres, n’hésitez pas à prendre directement contact avec votre chargée de parrainage.
La plupart de nos filleuls n’ont aucun accès internet, il n’est donc pas possible de correspondre par e-mail. Se pose aussi la question de la traduction. Par ailleurs, passer par l’intermédiaire d’un comité de traduction nous permet de veiller à la fois à la protection de l’enfant mineur et à votre protection, face à des demandes malvenues.
En revanche, Enfants du Mékong a mis en place un partenariat avec l’application Simplycards. Via cette application, vous pouvez enregistrer l’adresse de votre filleul, puis lui envoyer une photo et un petit texte. L’appli s’occupe d’imprimer votre photo sur une carte postale, d’y accoler le texte et d’envoyer tout cela directement à votre filleul !
Voilà comment vous pourrez envoyer une carte postale à votre filleul aussi rapidement qu’un message Whatsapp !
Bien sûr ! Si vous avez la chance d’aller en Asie, ne manquez pas cette belle rencontre !
C’est un beau moyen de vous rendre compte de l’impact de votre parrainage, et de mieux connaître votre filleul. Pour votre filleul, c’est une occasion inespérée de comprendre qui est son parrain, et de mesurer l’importance qu’il a à vos yeux !
Si vous souhaitez aller rendre visite à votre filleul, n’hésitez pas à prendre contact avec votre chargée de parrainage qui vous donnera toutes les informations nécessaires à la préparation de votre visite.
Toutefois, en raison du contexte actuel, il faudra être encore un peu patient avant de pouvoir aller faire un tour au Vietnam… Le gouvernement vietnamien ne laisse entrevoir aucun signe d’ouverture des frontières pour le moment.
Votre parrainage dure aussi longtemps que votre filleul est scolarisé. La durée d’un parrainage est inégale selon l’âge auquel votre filleul vous est confié, les moyens financiers de ses parents, ses capacités, l’éloignement des écoles…
Lorsque votre filleul arrête l’école, nous vous informons et vous proposons de soutenir un autre enfant en attente d’un parrain. Quelle que soit la durée de votre parrainage, sachez que les années de scolarisation qu’il gagne grâce à vous lui seront très précieuses pour prendre son avenir en main. Rien que savoir lire, écrire et compter est une belle réussite en soi !
La fin du parrainage ne signifie pas forcément la fin de vos échanges avec votre filleul. Jusqu’à 6 mois après la fin du parrainage, il est possible de garder contact avec votre filleul dans la plupart des cas. Au-delà, la difficulté vient du fait que nos équipes locales (bénévoles pour la plupart) doivent assurer la traduction des courriers et payer les frais d’envoi des lettres. Nous ne pouvons donc garantir l’échange via l’Association, mais il reste possible en dehors de l’Association. C’est à vous et à votre filleul de jouer pour continuer à faire vivre votre relation !
Si vous désirez donner un peu de votre temps, de vos talents, en tant que bénévole, rejoignez votre délégation près de chez vous ou contactez-nous au siège d’Asnières-sur-Seine.
N’hésitez pas non plus à parler du parrainage autour de vous. Nos parrains sont nos meilleurs ambassadeurs !
C’est une très belle idée… Pour autant, un voyage de groupe est difficile, car de nombreuses zones ne sont pas vraiment adaptées au « tourisme » de groupe et la présence de plusieurs « occidentaux » ne serait pas forcément vue d’un bon œil. Mais certaines zones s’y prêtent davantage. De manière générale, nous préconisons les visites individuelles des parrains – filleuls.
Pour l’instant, compte-tenu des restrictions sanitaires sévères au Vietnam, nous ne savons pas quand nous pourrons y retourner ; nous sommes tous impatients. Aussi, cette question ne peut-elle pas être abordée à court terme, il faudra sans doute attendre 2022.
La majorité des familles des filleuls de Cam Son peinent à subvenir à leurs besoins, c’est pourquoi Sœur Kim Anh, notre responsable locale, fait appel à Enfants du Mékong pour soutenir l’éducation des plus précaires.
L’orphelinat de Thien An au Vietnam compte 61 pensionnaires et est dirigé notre responsable de programme, Sœur Quanh. Les enfants y trouvent une maison chaleureuse et propice à l’apprentissage !
À l’embouchure du fleuve rouge et à quelques kilomètres de la mythique baie d’Halong, la cité d’Haiphong est la troisième ville du Vietnam. Pourtant, […]
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