Aux Philippines, l’éducation pour redonner espoir aux jeunes filles d’Iriga
L’orphelinat du centre Fatima a pour objectif de soutenir l’accès à l’éducation des jeunes filles qui ont des histoires familiales complexes.
Enfants parrainés : 5 sur 27
L’édito de Christine Lortholary Nguyen, Présidente d’Enfants du Mékong.
« Mère Teresa est mondialement connue et admirée des chrétiens, hindous, musulmans et des agnostiques. Cette petite femme, prix Nobel de la Paix, n’a pourtant rien accompli de grandiose : elle n’a vécu que pour répandre l’amour et la compassion.
Combien d’autres Mères Teresa méconnues croisons-nous lors de nos missions en Asie pour Enfants du Mékong : femmes quelconques, souvent pauvres elles-mêmes, ayant fait le choix de rendre service et de secourir des plus défavorisées qu’elles ?
L’une d’entre elle m’a un jour confié « On n’a jamais fini de donner« . Ce sont ces femmes qui nous donnent les plus plus grandes leçons de vie. Pas de grands discours philosophiques, mais des mots qui marquent et nous rendent se petits. Nous nous satisfaisons de donner un peu, souvent de l’excédent et quand même pas tous les jours… Heureusement, il y a ces « Mères Teresa » pour nous rappeler que le bonheur est dans les petites choses et les petits moments donnés. Souhaitons que beaucoup de ces femmes puissent nous réveiller de notre insouciance ! »
Christine Lortholary-Nguyen,
Présidente d’Enfants du Mékong
Les filles ne représentent que 30% des enfants scolarisés dans le monde.
Sur 900 Millions d’analphabètes, les 2/3 sont des femmes. Au Cambodge, 30% des femmes ne savent ni lire ni écrire contre 15% d’hommes. On retrouve ces statistiques effrayantes dans la plupart de nos pays d’action.
Pourtant dans la lutte pour l’éducation de tous et le développement des plus pauvres, les femmes sont des actrices de premier plan !
Une femme instruite se battra toujours davantage pour que ses enfants accèdent à l’instruction et pourra leur transmettre ce qu’elle a elle-même appris.
Un enfant dont la mère sait lire ou écrire à 50% de chances supplémentaires de survivre après l’âge de 5 ans.
Pour Enfants du Mékong, l’éducation des jeunes filles en Asie du Sud-Est est une priorité.
Découvrez notre action, et inspirez-vous de femmes engagées, pour vous engager à votre tour !
Au Vietnam, Diem Ly vient en aide aux minorités ethniques des Hauts Plateaux, en leur permettant d’aller à l’école.
Découvrez son combat, pour redonner leur dignité à ceux qui se considèrent comme des parias.
Depuis 15 ans, Anne Monmoton met ses compétences au service des enfants les plus pauvres de Birmanie. Avec l’association Enfants du Mékong, elle se rend plusieurs fois par an dans ce pays qu’elle a vu s’ouvrir et se développer, mais dans lequel les défis restent immenses.
Sœur Michel donne sa vie pour aider les femmes victimes de trafic humain, à Pattaya en Thaïlande puis au sud du Cambodge. Au milieu de l’enfer de Sihanoukville, entre casinos et trafics humains, elle pose un regard d’amour pour redonner leur dignité aux femmes.
Mathilde donne un an de sa vie aux côtés des plus pauvres.
En Thaïlande, elle accompagne des centaines d’enfants sur le chemin de l’école.
L’orphelinat du centre Fatima a pour objectif de soutenir l’accès à l’éducation des jeunes filles qui ont des histoires familiales complexes.
Enfants parrainés : 5 sur 27
Le centre de Santa Rita, pour lequel nous cherchons des parrainages, offre refuge à des enfants qui ont des histoires familiales difficiles, marquées par l’abandon, la violence, les abus, etc.
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Texte et photo : Agathe de Courville