Anne : au service des enfants birmans

Depuis 15 ans, Anne Monmoton met ses compétences au service des enfants les plus pauvres de Birmanie. Avec l’association Enfants du Mékong, elle se rend plusieurs fois par an dans ce pays qu’elle a vu s’ouvrir et se développer, mais dans lequel les défis restent immenses.

Je soutiens l’éducation en Birmanie

Le sourire traduit la modestie d’une femme qui n’aime pas se mettre en avant. Anne a pourtant de la bouteille. En 2005, marquée par le tsunami qui vient alors de ravager l’Asie du Sud-Est, elle propose ses services à Enfants du Mékong, qui l’embauche rapidement.

Depuis Asnières sur Seine, elle recrute, forme et manage des volontaires pendant leur mission en Asie. C’est pendant un temps de formation avec les futurs volontaires qu’elle a le déclic. « Il restait des postes vacants, nous avions besoin de plus de monde. Je me suis simplement dit « moi aussi, je veux partir. »  C’était le bon moment ! »

Elle part alors pour une mission d’un an comme volontaire « bambou », pour coordonner les programmes de parrainages et les projets de développement.

« Après cela, j’avais envie de poursuivre ce que j’avais commencé sur place. Voilà pourquoi, après ma mission, j’ai continué à travailler pour Enfants du Mékong. Mon travail au siège a pris plus de relief après avoir passé un an sur le terrain. »

Quel avenir pour les femmes ?

Quand on lui demande si les femmes ont un rôle à jouer pour développer la Birmanie ou la France, elle rigole.

« Attention, question piège ! Blague à part, ce n’est pas une question qui m’intéresse si on envisage « l’avenir de la femme » comme l’avenir d’une minorité à défendre ou d’une communauté à part. Ce qui m’intéresse c’est d’être au service du développement de ces enfants et de la Birmanie. Il me semble que si chaque personne fait ce qu’il a à faire en apportant ce qu’il est et ses compétences, la question de savoir si c’est un homme ou une femme ne se pose pas. Simplement, en tant qu’homme ou femme, il l’exercera de façon différente. »

Un engagement dans la durée

10 ans plus tard, Anne poursuit sa mission. Quand on lui demande pourquoi elle a consacré 10 ans de sa vie à la Birmanie, elle répond simplement : « je ne me suis jamais posée la question comme cela ! Il y a toujours eu une forte demande de la part des responsables locaux et des besoins avérés; donc chaque année, il y avait quelque chose de nouveau à développer qui apparaissait. Tout s’est simplement enchaîné. J’ai le sentiment d’être utile; d’apporter ma pierre à l’édifice et de participer à des projets qui vont dans le sens de la construction du bien commun et de la société. Ce n’est pas une vocation, cela correspond juste à ce que j’aime dans la vie : comprendre les situations, ce qui anime les personnes, répondre de façon efficace et juste à certains problèmes… et à notre échelle participer à une oeuvre de construction de la société. »

 

Au plus profond de la Birmanie : soutien aux enfants Kachin

L’extrême Nord de la Birmanie est une région très reculée, encore difficilement accessible. Les Kachin (l’ethnie majoritaire de la région) sont en conflit avec le gouvernement. Les villageois subissent à la fois les exactions de l’armée gouvernementale et les enrôlements de la milice Kachin. Il faut beaucoup de courage aux jeunes de la région pour étudier, entre la violence des conflits et le trafic d’opium.

Enfants du Mékong soutient plusieurs petits foyers, véritables havres de paix dans lesquels les enfants peuvent étudier sereinement, manger 3 repas par jour et reprendre en main leur avenir.

Par votre parrainage collectif, vous permettrez à ces foyers de poursuivre leur mission : apporter l’éducation aux plus pauvres et aux plus vulnérables.

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