Pourquoi je pars en volontariat :
Une personne se construit grâce aux gens qui l’entourent mais aussi avec les expériences qu’elle traverse.
Pour moi la vie est en quelque sorte le chemin de la connaissance. La vie sert à apprendre, à tester, à trouver, à se questionner. A questionner les autres pour avoir d’autres points de vue, pour étendre notre horizon et notre ouverture d’esprit.
Et au cours de ma vie, je ne veux jamais cesser d’apprendre, de regarder sous un autre angle, d’interroger les choses et les gens. C’est pour toutes ces raisons (et sûrement bien plus dont je n’ai pas encore conscience) que j’ai décidé de partir en mission de volontariat de solidarité internationale.
Pourquoi je pars avec « Enfants du Mékong » :
Enfants du Mékong m’a été présenté par une amie qui est marraine depuis des années maintenant. En en parlant autour de moi, j’ai découvert d’autres personnes qui connaissaient cette ONG et qui était ou avait été parrain et marraine. L’avis était unanime, comblés par la relation avec leur filleul et la qualité des échanges et de l’accompagnement de l’ONG.
Vous me connaissez avant de me lancer tête baissée, j’observe, analyse, je questionne. Alors je suis allée rencontrer des volontaires qui m’ont contés leurs expériences. Ça m’a inspiré. C’est comme ça que j’ai pris ma décision de tenter l’aventure avec les Enfants du Mékong.
Ma mission :
Coordination de programmes et chargée des projets du sud de la Birmanie. Mais concrètement qu’est ce que ça veut dire?
Un programme peut être un village, un camp de réfugiés, … au sein duquel des enfants sont parrainés.
Un enfant parrainé est un enfant qui quelque part en France a un ange gardien qui lui permet tous les mois d’aller à l’école, de se vêtir et de se nourrir convenablement.
On a tous eut envie un jour d’aider un enfant à grandir, à s’épanouir, à devenir qui il est et à trouver sa place dans le monde. Mais comment s’assurer que l’argent qu’on lui verse chaque jour lui sert et n’est pas utilisé par d’autres? Les Enfants du Mékong s’assure que les dons des entreprises et des particuliers arrivent jusqu’aux enfants via notamment leurs volontaires que l’on appelle les Bambous.
Il ne s’agit pas seulement de suivre l’argent mais d’accompagner l’enfant dans sa scolarité. Que souhaite t’il.elle faire? A t’il.elle des problèmes de santé qui pourrait l’entraver dans son développement? Il s’agit de faire en sorte que le parrainage profite pleinement à l’enfant et ce au cas par cas.
La mission permet aussi de participer à l’accompagnement de projets de développement. Construction d’une pompe à eau pour fournir le village, réparation d’un toit, rénovation et agrandissement de bâtiment. Ces projets peuvent prendre plusieurs années entre l’écriture du projet, la proposition de plans par l’ingénieur, la validation du budget, trouver un financeur, la sélection des matériaux, des artisans et l’actuelle construction. Le volontaire bambou assure une continuité qui permet de passer du dessin à la brique.