S’engager auprès des plus faibles : la mission d’Enfants du Mékong

Et pourquoi le Mal ferait plus de bruit que le Bien ? Parlons-en dans cette nouvelle chronique d’Antoine Besson. Bienvenue dans l’Espérance au Cœur, la chronique hebdomadaire d’Antoine Besson !

 

« Bonjour chers auditeurs,

Il y a quelques jours, les écoutants d’une ligne d’urgence du gouvernement français pour signaler les violences familiales déclaraient : « Nous avons 10 appels par semaine qui nécessitent de faire intervenir la police, contre un à deux appels par mois d’habitude ».

La violence des proches est un drame vécu par des milliers d’enfants en France et des millions dans le monde. Aux Philippines s’ajoute à cette violence une autre toute aussi insupportable : l’augmentation des abus sexuels à des fins de diffusions en ligne de pédopornographie. « Les dommages causés à des millions d’enfants seront dévastateurs si nous tardons à mobiliser les services de protection de l’enfance pour la détection précoce et la prévention », a déclaré Mme Singhateh, Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme sur la vente et la prostitution des enfants.

Plus que jamais la crise nous démontre que l’homme est capable du pire comme du meilleur. Et comme d’habitude, si le pire fait les gros titres, le bien lui, ne fait pas de bruit. Pourtant, il est bien présent, et ce sont les milliers d’initiatives d’hommes et de femmes engagés pour venir en aide aux plus faibles qui nous redonnent espoir. Et Dieu sait si l’espoir est la clef pour ne pas baisser les bras.

L’espoir, c’est le père Dauchez dont je vous ai déjà parlé et qui a organisé dans un bidonville incendié une distribution de nourriture pour les familles. Ce sont des religieuses qui à Cebu recueillent des jeunes filles victimes d’abus. C’est Joe Dean qui a vécu dans la rue et connait ses dangers. Il protège et nourrit aujourd’hui des centaine d’enfants dans les rues de Manille. C’est Martin au Cambodge qui accueille dans le centre de Sisophon ceux qui vivent trop loin de l’école. C’est Sœur Michelle à Sihanoukville qui essaye d’éduquer les familles pour qu’elles les protègent de ces réseaux. Ce sont les foyers de Lashio en Birmanie, qui permettent à de jeunes garçons et filles de fuir l’enrôlement dans les milices ethniques, la guerre et son funeste cortège d’abus… Toutes ces actions menées et supportées par Enfants du Mékong et qui ne sont possible que grâce à la générosité de tous. A votre générosité. Des actions concrètes et silencieuses qui viennent contre balancer le mal qui ronge le monde dans ces temps d’incertitude.

Oui, des drames se jouent en France, en Asie et partout dans le monde mais il y a également une armée d’hommes et de femmes qui font le bien et font vivre notre espérance. »

Antoine Besson

Antoine Besson
Antoine Besson Rédacteur en chef du magazine Asie Reportages Contact