Soutenez le foyer Saint Joseph de Paksong (km 42)
Les parrainages permettent à des jeunes de familles pauvres d’être accueillis dans des foyers, de recevoir une bonne éducation dans un cadre propice aux études.
Le Laos, où vous soutenez notre action, est un petit pays qui a fait peu de bruit dans la cacophonie angoissante de la crise sanitaire mondiale du Covid-19. L’épidémie n’a en effet contaminé qu’une vingtaine de personnes et fait aucune victime. Si ce bilan est une bonne nouvelle sur le plan sanitaire, les conséquences économiques sont néanmoins très lourdes pour le pays qui a notamment dû récemment céder sa compagnie nationale d’électricité pour pouvoir rembourser ses dettes. Malgré le peu de cas détectés, le gouvernement laotien a suivi les politiques locales et fermé ses frontières vers la fin du mois de Mars.
Un confinement général assez fort a aussi été imposé, n’autorisant que les services indispensables à fonctionner. Il a duré jusqu’à la fin du mois d’Avril où les entreprises ont été autorisées à reprendre leurs activités sous conditions, puis les mesures ont été levées progressivement.
Les écoles ont suivi à peu près le même schéma, avec une fermeture anticipée sur les vacances scolaires de Pimai le 19 Mars, suivie d’une réouverture partielle mi-mai pour 3 niveaux seulement (CM1, 3ème et terminale), puis d’une réouverture complète début juin. Les grandes vacances ont été réduites, certains jeunes n’ont eu qu’une dizaine de jours de congés pour rattraper le retard accumulé pendant le confinement mais l’école a repris début septembre sans restriction.
Si le pays reste aujourd’hui coupé de l’extérieur – il est presque impossible pour un étranger d’y entrer – les échanges intérieurs sont revenus pratiquement à la normale à partir du mois de Juin. Les entreprises ont repris leurs activités . Les travaux des champs qui concernent une majorité de laotiens ont pu être réalisés. La situation reste néanmoins compliquée avec l’absence de touristes et des exportations réduites. La nature agricole du pays et la solidarité familiale et communautaire ont néanmoins permis aux habitants de traverser la crise.
Le Laos est un pays résilient. Nous ne constatons pas aujourd’hui pour nos filleuls d’impact particulier. Leurs familles vivent dans leur immense majorité de l’agriculture et continuent comme avant. Les filleuls ont repris l’école et nous ne voyons pas d’augmentation du décrochage scolaire comme dans d’autres pays. Le parrainage est utilisé, comme auparavant, pour soulager les familles des différents frais liés à la scolarité des filleuls.
En revanche, il est probable que nos responsables locaux nous demandent d’augmenter le nombre de filleuls car l’équilibre financier de beaucoup de familles est devenu plus précaire.
Les frontières du pays étant fermées aujourd’hui, nous ne pouvons malheureusement pas faire arriver les nouveaux Bambous. Nous espérons que la situation se débloque, mais en attendant nous sommes en train de mettre en place les moyens de répondre aux demandes de nos responsables locaux. Nous avons la chance d’avoir des responsables locaux motivés et dynamiques qui n’hésitent pas à nous solliciter.
Enfin, nous ne pouvons malheureusement pas en ce moment vous faire parvenir les lettres de vos filleuls. Plusieurs programmes ont fait écrire vos filleuls, puis traduit les lettres, mais la poste laotienne est pour l’instant fermée. Vous avez d’ailleurs pu le constater en essayant de poster une lettre pour votre filleul, la poste française ne peut pas envoyer au Laos. Nous essayons de trouver un moyen de contourner cette restriction, peut être en passant par la Thaïlande. Nous vous tiendrons évidemment informés.
Les parrainages permettent à des jeunes de familles pauvres d’être accueillis dans des foyers, de recevoir une bonne éducation dans un cadre propice aux études.
A Paksé, le foyer de Keoudome accueille une quinzaine de jeunes filles issues des villages pauvres de la région.
Le foyer de le Congrégation des Amantes de la Croix de Vientiane permet d’accueillir des enfants défavorisés de Vientiane et des alentours pour les loger, les nourrir et leur permettre d’aller à l’école ou de faire des études.
Au Laos, l’accès à l’enseignement supérieur est encore réservé à une élite. Pour les familles des provinces reculées, envoyer un enfant étudier est un […]