Tous les vendredis, retrouvez « L’Espérance au coeur », la chronique d’Enfants du Mékong par Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine ‘Asie Reportages‘.
Le podcast :
La chronique :
Bonjour chers auditeurs,
« Il faut tout un village pour élever un enfant ! » Ce dicton nous vient d’Afrique. Mais est-ce encore vrai aujourd’hui, à l’heure du global village, le village planétaire de Marshall McLuhan qui a théorisé les conséquences de la mondialisation ? A l’heure d’un monde unifié par internet et les médias de masse qui fondent la totalité des micro-sociétés en une seule, comme si le monde n’était qu’un seul et même village, une seule et même communauté.
Au Laos, le village de Hauy Duea est situé à 70 kilomètres au Nord de Vientiane. Pour y accéder, il faut emprunter une piste de terre ocre et poussiéreuse. Il y a plusieurs années, les habitants du village ont voulu construire une école maternelle bien que les parents n’aient généralement pas les moyens de payer la scolarité de leurs enfants. Comme l’Etat ne répondait pas à leur demande et que le besoin était de plus en plus important, les villageois ont voulu construire eux-mêmes cette école, mais ont dû s’arrêter après les fondations.
Enfants du Mékong est donc intervenu afin de permettre la construction de 2 salles de classe, d’une capacité de 25 à 30 élèves par pièce. Les fonds ont été trouvés début 2019, et les travaux ont pu commencer fin février. Les travaux ont été réalisés par les villageois eux-mêmes et le 27 avril dernier, tous ont célébré avec joie l’inauguration de cette nouvelle école.
Voilà concrètement comment un village peut se mobiliser pour sa jeunesse ! Voilà pourquoi, en Asie aussi, il faut tout un village pour élever un enfant. Et si aujourd’hui ce village est globalisé, mondialisé, comme nous l’explique Marshall McLuhan, alors faisons en sorte que ce soit pour le meilleur. Soyons-nous aussi ces villageois prêts à se retrousser les manches pour nos enfants, qu’ils soient ici où à des milliers de kilomètres, au bout d’une piste poussiéreuse…
Et si vous aussi, vous décidiez de faire partie de ce village ?
Ce programme a pour objectif de donner accès à la scolarisation et aux études pour des enfants pauvres issus de familles Khamous, originaires du nord du Laos et déplacées dans la région, et de familles de Paksane.
L’objectif de ce programme est de soutenir grâce au parrainage individuel la scolarité des enfants de minorité ethnique Hmong de deux villages au centre du Laos, entre Vientiane et le grand réservoir Nam Ngum.
Les parrainages viennent renforcer l’action de la congrégation des Filles de la Charité, qui visitent ce village et apportent une présence et un soutien aux familles avec une attention particulière aux situations les plus difficiles : séparations, maladie, fragilité économique et sociale… La Sœur Maria, d’origine vietnamienne, est la Responsable du programme.
Les jeunes du foyer des sœurs Amantes de la Croix vivent à Ventiane, la capitale du Laos, et sont issus de familles travaillant dans les champs. Grâce au parrainage, ils peuvent poursuivre leur scolarité au lycée ou des études supérieures, s’assurant un avenir meilleur à l’abri de la pauvreté.
Les enfants de plusieurs villages pauvres du plateau des Bolovens, au Laos, sont accueillis dans un foyer de garçons, afin d’étudier dans de meilleures conditions : connaissances scolaires, cuisine, ménage, bricolage, construction de bâtiments… ils y développent de nombreuses compétences nécessaires à leur avenir.
Au pied des montages du parc national de Phou Hin Poun, dans la région de Khammouane au Laos, les jeunes de deux villages très isolés bénéficient de votre parrainage et de l’accompagnement du père Somdeth, responsable du programme. Une chance pour ces jeunes qui entrevoient un avenir meilleur grâce à l’éducation.
Les jeunes filleuls sont issus d’un petit village dans les montagnes du sud du Laos. L’éducation est primordiale pour leur permettre de sortir de la pauvreté et s’assurer un avenir meilleur que celui de leurs parents.
Dans le sud du Laos, entre le plateau des Bolavens et la ville de Paksé, de nombreux villages reculés n’offrent pas la possibilité aux […]
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