Tous les vendredis, retrouvez « L’Espérance au coeur », la chronique d’Enfants du Mékong par Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine ‘Asie Reportages‘.
Le podcast :
La chronique :
Bonjour chers auditeurs,
Je voudrais aujourd’hui vous parler des volontaires Bambous. Les Bambous, vous les connaissez bien-sûr, je vous en ai souvent parlé, ce sont ces merveilleux jeunes hommes et femmes qui partent à l’autre bout du monde, en Asie du Sud-Est, pour se mettre au service des plus pauvres. Enfants du Mékong serait peu de choses sans ces formidables relais de notre action sur le terrain et nous sommes conscients de la chance que nous avons de rencontrer et de travailler avec ces jeunes Français, Belges ou Suisses qui nous vivifient par leur générosité et soif de se donner.
Ces années de service sont souvent riches pour tout le monde. Jean Levivier était Bambou au Cambodge en 2017 et 2018 et en a témoigné récemment :
« Avec un peu de recul, je m’estime vraiment privilégié d’avoir pu vivre une telle expérience. Je pense que j’étais au moment parfait de ma vie pour la vivre librement, et que j’avais besoin d’une aventure humaine forte. Ne serait-ce que pour me révéler mes talents relationnels et une générosité qui ne demandait qu’à s’exprimer.
Cette année n’était qu’une petite pierre apportée à l’édifice, tant le chantier reste grand. Mais je rentre avec le sentiment du devoir accompli, celui d’avoir donné tout ce que j’étais à ces enfants et de les avoir aimés comme leur grand frère.
Je retiendrais aussi qu’il reste de belles choses dans ce monde, des gens exceptionnels. Et notamment tous les responsables de programmes avec qui j’ai travaillés. Ils se donnent corps et âme pour les familles. Certains comme le père Alberto, soeur Xavier, Soeur Jeena, donnent leur vie entière pour l’éducation, et pour que les plus pauvres aient aussi la chance de s’en sortir.
En faisant une rétrospective de cette année qui se termine, j’ai le sentiment qu’elle est incontestablement l’une des plus belles de ma vie ! »
Aujourd’hui, je lance un appel : nous recherchons des jeunes couples de manière urgente pour partir et prendre en charge nos centres et foyers. Si vous connaissez des jeunes gens que cela pourrait intéresser : dites-leur de nous contacter. Nous leur promettons une année extraordinaire de don et de service à la découverte de soi et des autres. Une aventure, des rencontres, des découvertes et des centaines de sourires en prime.
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.
Sur l’archipel des Philippines, chaque année des milliers d’enfants sont victimes de violences sexuelles au sein de leur propre famille. Un phénomène social, mais aussi culturel caché sous une chape de silence et de honte.
Cantonnée dans l’enceinte du palais royal, la danse classique cambodgienne fut, des siècles durant, un art sacré et secret, réservé au roi et à sa cour. En 1906, un voyage historique en France révèle ce spectacle millénaire au grand public.
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