Sœur Thu est l’une de nos « responsables de zone ». Elle travaille main dans la main avec nos responsables locaux afin de les épauler dans leurs difficultés quotidiennes.
Sœur Thu est l’une de nos « responsables de zone ».
Elle travaille main dans la main avec nos responsables locaux afin de les épauler dans leurs difficultés quotidiennes : répondre aux exigences de gestion de l’association, animer de petits ateliers d’écriture de lettres… Son rôle est aussi de nous aider à répondre à de nouvelles demandes d’aide dans les localités les plus isolées et d’améliorer la façon dont accompagner vos filleuls dans leurs études, dans leur orientation scolaire et professionnelle, de les secourir lorsqu’ils rencontrent des problèmes de santé graves, etc.
Bonjour Sœur Thu, pourriez-vous vous présenter ?
J’ai 40 ans, et je travaille avec Enfants du Mékong depuis 2013. Je suis une religieuse des Amantes de la Croix. C’est une communauté proprement vietnamienne. J’appartiens donc à un gros couvent du Nord Vietnam dans un diocèse limitrophe de la Chine et du Laos. C’est une région montagneuse dans laquelle il y a plus d’une quinzaine de minorités ethniques isolées différentes. Les « Kinhs » étant la population vietnamienne majoritaire (ils ont de temps en temps des emplois agricoles ou en ville).
Pouvez-vous nous expliquer votre rôle auprès d’Enfants du Mékong ?
Bien sûr. Mon rôle est de recevoir tous les mois de l’argent des parrainages et de le distribuer aux Responsables de programmes. Je supervise 20 programmes de parrainage, donc entre 440 et 450 filleuls environ. J’accompagne aussi les Responsables de programmes pour toute question ou s’ils ont des difficultés.
Quelle est pour vous la chose la plus difficile à accomplir dans votre mission ?
Faire écrire les filleuls. La correspondance est très compliquée ici au Vietnam ! Je dirais aussi tout le côté administratif que les parrainages impliquent !
Et qu’est ce qui vous plaît le plus dans votre activité ?
C’est de travailler avec les Bambous (nos volontaires sur place). J’aime partir avec eux à la rencontre des familles démunies. J’aime également le rapport que j’ai avec les Responsables de programmes.
Comment s’est créé le rôle que vous avez aujourd’hui pour Enfants du Mékong ?
J’ai commencé en distribuant des vêtements à des personnes démunies avec Caritas (Secours Catholique vietnamien). Ensuite le diocèse a créé un bureau qui s’occupe de l’éducation des jeunes à l’évêché. Aujourd’hui, tout reste à faire en terme d’éducation dans ce diocèse qui accueille migrants, analphabètes, enfants qui n’ont jamais été à l’école car leurs parents ne sont pas éduqués. L’école est trop loin donc il y a un énorme développement des foyers. Enfants du Mékong répond localement à un énorme besoin en matière d’éducation car l’association soutien la création de foyers. Elle a aussi beaucoup développé les parrainages auprès des minorités ethniques chez qui il y a beaucoup de pauvreté sociale.
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