Tous les vendredis, retrouvez « L’Espérance au cœur », la chronique d’Enfants du Mékong par Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine ‘Asie Reportages‘.
Le podcast :
La chronique :
« Bonjour chers auditeurs,
Vous le savez, Enfants du Mékong fêtera bientôt ses 60 ans. Arrivé dans l’association, il y a 5 ans, j’ai ressenti le besoin de me mettre à l’école de ceux qui ont vécu dans l’histoire d’Enfants du Mékong. Faire tourner la courroie de la transmission. J’ai donc demandé à quelques personnes impliquées depuis longtemps dans notre association de me raconter ce qu’elles pensent être l’essence d’Enfants du Mékong. Ce qui fait notre spécificité. Aujourd’hui, je vous livre le témoignage de Martin Maindiaux, directeur de notre action au Cambodge qui vit là-bas depuis plus de 25 ans.
« Enfants du Mékong, c’est aimer, dit-il tout simplement. C’est placer l’amour au cœur de son action, même quand on est contrarié, fatigué ou énervé. C’est écouter et essayer de comprendre, même quand le jeune radote la même histoire avec 5 versions différentes depuis 45 min, car c’est peut-être moi qui ne comprends pas son histoire. C’est être au service de l’autre, même si le jeune m’a « emprunté » mon Bic, mon livre, mon téléphone et ne me l’a jamais rendu. C’est dire « je m’en occupe » même quand j’ai envie de dire que je n’ai pas le temps. C’est partager son temps, son bol de riz, sa bière, sa soupe, son poulet rôti, ses cafards, ces œufs fécondés, ces plats pimentés, … même quand j’ai envie de dire que c’est bon mais je n’aime pas. Mais EdM, c’est aussi une grande aventure pleine de surprises, de rencontres, de challenges, de joie, de rire, de chagrin, de coups durs, de déceptions, de partage, des kilos de glaçons qui fondent dans les verres au soleil, la chasse aux moustiques, le bruit incessant des haut-parleurs dès 4 heures le matin, les pistes de boues, les ponts d’une seule planche, des chutes en moto, des bras cassés, une épaule déboîtée, la Dengue, la Chikunguya, un zona, un os fendu, des fièvres, des maux d’estomac… Être en mission avec Enfants du Mékong, finalement, c’est garder le sourire à toutes occasions, c’est aider un enfant à construire son avenir; c’est voir le sourire s’afficher sur les lèvres de la vieille grand-mère en voyant son petit-enfant heureux et épanoui chez nous ; c’est donner de l’espoir à une famille, aider un enfant à réaliser ses rêves ; c’est prendre un enfant par la main, l’accompagner et lui apprendre à chevaucher les obstacles de la vie.
Enfants du Mékong, c’est s’oublier et se donner. »
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
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