Projet en cours ! Création d’un patronage pour les enfants du km48 et ses alentours
Un patronage a été créé pour les enfants du km 48 et ses alentours, leur permettant d’avoir accès à des cours du soir et […]
La chronique :
« Bonjour chers auditeurs,
Puisque je vous ai récemment parlé des Hmong, je voulais vous raconter une rencontre que j’ai faite dans les montagnes de Sapa. Celle d’un ancien filleul d’Enfants du Mékong croisé là par hasard.
Lo A Thong a son bac, contrairement à beaucoup d’enfants de la région qui abandonnent leurs études à la fin du collège faute de moyen, pour se rendre à Sapa au lycée. Mais il a dû renoncer à son rêve de faire des études de droit. L’année de son bac, sa mère est morte laissant 6 de ses 13 enfants encore à la charge de Lo A Thong et son père. Ses 6 frères et sœurs plus âgés sont mariés. Aucun n’est revenu pour aider la famille. Mais Lo A Thong a été aidé par un étranger pour ses études. Il a reçu et sait ce que cela fait. Il a voulu aider à son tour. Il a voulu donner à son tour.
Alors, courageusement, mettant ses rêves entre parenthèses, il écrit à son parrain lui demandant s’il accepterait de transférer son aide sur une de ses plus jeunes sœurs. Puis il a fait la plonge dans un des nombreux restaurants de la ville dédié aux touristes. Améliorant son anglais, il a ensuite travaillé dans un hôtel avant de devenir guide dans les montagnes.
Le courage de Lo A Thong m’impressionne. Lorsqu’il racontait son histoire, je repensais à toutes les fois où, à Paris, il m’est arrivé de croiser des personnes sceptiques face à la possibilité de parrainer. Est-ce que cela marche, me demande-t-on parfois ? C’est vrai que parrainer un enfant, cela peut paraître dérisoire face à la multitude des besoins.
Mais à tous ceux qui se posent la question, je voudrais pouvoir présenter Lo A Thong. Parce que ce jeune est la preuve que les fruits du parrainage dépassent infiniment tout ce que l’on peut imaginer. Lo A Thong n’a pas renoncé à un avenir meilleur. Il se donne les moyens d’y arriver. Mais dans cette compétition pour décrocher une place enviable dans la société, il n’a pas oublié les siens. Il prend le temps de les entraîner avec lui vers une vie meilleure même si cela doit ralentir son ascension. C’est cela aussi la force du parrainage : apprendre à ne pas penser à sa seule réussite, mais celle de tous. Alors oui, franchement, le parrainage ça marche… Merveilleusement bien ! »
Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine Asie Reportages
Un patronage a été créé pour les enfants du km 48 et ses alentours, leur permettant d’avoir accès à des cours du soir et […]
Le projet est de construire une école au km 48 capable d’accueillir 150 enfants, dont 40 en internat.
Justine Guilbaud, l’une de nos bambous situé à Phnom Penh, a écrit cet article après la visite des bureaux d’Archetype Cambodia par Enfants du Mékong. Justine, animée par son enthousiasme et sa détermination à soutenir la mission de l’association, souhaite offrir aux étudiants des perspectives de carrière attractives.
Porte d’entrée passionnante et étudie pour comprendre et aimer le Cambodge, ce hors-série vient à point nommé nous éclairer sur l’histoire tant ancestrale que toute récente du pays alors que nous commémorerons le 17 avril prochain, les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges. Une occasion de cultiver le souvenir avec de saines lectures !
L’école public de Huay Ha accueille 151 élèves, dont 32 en internat, et offre une scolarité gratuite aux enfants des villages karens environnants. Pour pallier le manque de financement gouvernemental, le projet vise à assurer à tous les élèves des repas équilibrés en complétant les ressources de l’école.