Projet en cours ! Construction d’une école pour les enfants réfugiés birmans au km48
Le projet est de construire une école au km 48 capable d’accueillir 150 enfants, dont 40 en internat.
Aujourd’hui, je voudrais évoquer avec vous des filleuls qui me sont chers. Des enfants rencontrés sur le terrain à l’occasion de mes reportages. Des filleuls vus au cœur des terrains les plus difficiles, les plus isolés, dans les familles les plus pauvres. Ils m’ont presque toujours désarmé par leur tendresse et leur sourires gratuits. Ils n’attendaient rien de moi. Je voudrais évoquer avec vous ces enfants de ces pays lointains qui portent dans leur corps les marques de leur pauvreté et qui se battent comme des lions pour se faire une place dans un monde qui les rejette. Je voudrais vous dire mon admiration, ma joie de pouvoir les côtoyer, d’être témoin de leur combat. Je veux vous parler de nos filleuls porteurs d’un handicap que nous soutenons au Vietnam, au Laos, au Cambodge, aux Philippines et partout où nous sommes appelés en Asie du Sud-Est.
L’école est un fabuleux lieu d’intégration pour tous les enfants pauvres et une source d’espoir pour de nombreuses familles. Mais pour les enfants porteurs d’un handicap, elle est un défi qu’ils sont souvent heureux de surmonter pour échapper à la solitude de leur vie quotidienne. J’ai vu au Vietnam, des enfants enchaînés au pas de la porte pour éviter qu’ils ne se perdent dans le quartier. J’ai rencontré une petite fille qui a passé la totalité de l’entretien que j’avais avec sa maman à contorsionner son corps qui refusait de lui obéir pour finalement réussir à m’adresser un sourire.
J’ai vu un enfant sourd découvrir qu’il pouvait communiquer grâce au langage des signes à 12 ans. Une autre dont les voisins croyaient qu’elle était victime d’une mauvaise réincarnation à cause de ses fautes passées. J’ai vu une usine de textile n’embaucher au Cambodge que des personnes en fauteuil roulant et réussir à les intégrer sur le marché du travail.
Demain se terminera la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. Chez Enfants du Mékong, nous aimons infiniment ces enfants hors du commun. A l’heure des mesures d’impacts et des audits des ONG, nous avons choisi de les accompagner eux aussi même si cela doit faire baisser nos taux de réussite au bac au Cambodge ou d’insertions professionnelles au Vietnam. Parce que la part du cœur est autrement plus belle et ne se mesure pas ! C’est pourquoi je citais Jean Vanier au début de cette chronique. Je vous redis la phrase de cet apôtre de la fragilité qui nous livre un mantra puissant : « La personne, c’est le cœur. »
Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine « Asie Reportages« .
Le projet est de construire une école au km 48 capable d’accueillir 150 enfants, dont 40 en internat.
Justine Guilbaud, l’une de nos bambous situé à Phnom Penh, a écrit cet article après la visite des bureaux d’Archetype Cambodia par Enfants du Mékong. Justine, animée par son enthousiasme et sa détermination à soutenir la mission de l’association, souhaite offrir aux étudiants des perspectives de carrière attractives.
Porte d’entrée passionnante et étudie pour comprendre et aimer le Cambodge, ce hors-série vient à point nommé nous éclairer sur l’histoire tant ancestrale que toute récente du pays alors que nous commémorerons le 17 avril prochain, les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges. Une occasion de cultiver le souvenir avec de saines lectures !
L’école public de Huay Ha accueille 151 élèves, dont 32 en internat, et offre une scolarité gratuite aux enfants des villages karens environnants. Pour pallier le manque de financement gouvernemental, le projet vise à assurer à tous les élèves des repas équilibrés en complétant les ressources de l’école.
À Villemur-sur-Tarn (31), une grande exposition richement pourvue présente la diversité ethnique du Vietnam. Un événement inattendu dans cette commune du Tarn, né de la rencontre d’un parrain avec une déléguée qui n’a pas froid aux yeux.