Projet en cours ! Construction d’une école pour les enfants réfugiés birmans au km48
Le projet est de construire une école au km 48 capable d’accueillir 150 enfants, dont 40 en internat.
Le podcast :
La chronique :
« Aujourd’hui, au XXIème siècle, 32 millions de filles ne sont pas scolarisées à travers le monde. 32 millions ! Les discriminations dont sont encore victimes les petites filles, les adolescentes et les femmes sont encore très profondément ancrées dans de nombreuses régions du globe. Et malheureusement, l’Asie du Sud-Est ne fait pas exception. Voilà une inégalité qui devrait nous faire réagir alors que le monde se mobilisait hier pour la Journée Internationale du Droit des Filles. L’éducation des filles, l’autonomisation des femmes et la sédentarisation des mères est la clef du développement des régions rurales de nos pays d’actions. Aux Nations-Unies, Ban Ki-moon déclarait en 2012 : « L’autonomisation des femmes rurales est cruciale si nous voulons mettre un terme à la faim et à la pauvreté. »
Soieries du Mékong aussi, se bat pour rendre aux femmes du Cambodge la place qu’elles ont perdue dans leur société. Entreprise sociale de tissage artisanal de foulards en soie du Cambodge, Soieries du Mékong veut redonner aux femmes du Nord une activité rémunératrice pour empêcher l’exode de ces travailleuses en Thaïlande. Avec le départ de ces mères de famille, c’est toute l’économie villageoise qui s’effondrait : les enfants étaient livrés à eux-mêmes, les terres inoccupées étaient accaparées par d’autres. Les plus faibles et les plus pauvres finissaient toujours par être les premières victimes de cette désertion des femmes. Les plus faibles et les plus pauvres, ceux justement qu’Enfants du Mékong s’est promis de secourir.
Aujourd’hui, Soieries du Mékong a fait renaître de ces cendres disséminées par les Khmers rouges le tissage artisanal de la soie et offre à une cinquantaine de tisserandes une activité stable. Avec ces femmes, ce sont des familles qui ont été sauvées, des villages qui se reconstruisent, des enfants scolarisés, le Cambodge rural qui renaît. Voilà la force des femmes. Voilà la force d’un projet pensé pour les femmes. Voilà ce que nous apprend l’Asie, terre qui a abrité tant et tant de sociétés matriarcales : la clef du développement des pays du Sud, de la sédentarisation des familles et des peuples, la solution face à l’exode économique passe notamment par l’aide que nous saurons apporter aux femmes.
Si vous aussi vous voulez soutenir les tisserandes de Soieries du Mékong, rendez-vous dans notre boutique éphémère du 26 rue des Batignolles dans le 17ème arrondissement de Paris, du mardi au samedi de 10h30 à 19H30, métro Rome ou place de Clichy. Merci pour elles. »
Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine « Asie Reportages »
Le projet est de construire une école au km 48 capable d’accueillir 150 enfants, dont 40 en internat.
Justine Guilbaud, l’une de nos bambous situé à Phnom Penh, a écrit cet article après la visite des bureaux d’Archetype Cambodia par Enfants du Mékong. Justine, animée par son enthousiasme et sa détermination à soutenir la mission de l’association, souhaite offrir aux étudiants des perspectives de carrière attractives.
Porte d’entrée passionnante et étudie pour comprendre et aimer le Cambodge, ce hors-série vient à point nommé nous éclairer sur l’histoire tant ancestrale que toute récente du pays alors que nous commémorerons le 17 avril prochain, les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges. Une occasion de cultiver le souvenir avec de saines lectures !
L’école public de Huay Ha accueille 151 élèves, dont 32 en internat, et offre une scolarité gratuite aux enfants des villages karens environnants. Pour pallier le manque de financement gouvernemental, le projet vise à assurer à tous les élèves des repas équilibrés en complétant les ressources de l’école.
À Villemur-sur-Tarn (31), une grande exposition richement pourvue présente la diversité ethnique du Vietnam. Un événement inattendu dans cette commune du Tarn, né de la rencontre d’un parrain avec une déléguée qui n’a pas froid aux yeux.