Monsieur Binh, responsable de zone dans la région de Hué, nous présente la tradition des « 100 jours ».
« Chez nous, « les 100 jours », c’ est l’anniversaire solennel des 100 jours après la mort d’une personne de la famille. On le célèbre en rendant un culte au défunt et en offrant un repas où tous ses parents et amis sont invités.
Avant le Concile Vatican II (1962-1965), cette tradition était interdite aux fidèles catholiques. À présent, elle leur a été permise. Les Catholiques le célèbrent par une messe anniversaire des 100 jours et un repas. Pour eux, cette tradition est juste une occasion de prier et de commémorer.
En revanche, pour les Bouddhistes et en particulier, les gens du Culte des Ancêtres, c’est une véritable tradition solennelle obligatoire. On rend le culte au défunt en demandant aux moines-bonzes de venir prier avec la famille et les amis. Ce culte est très important car il est nécessaire pour aider le défunt à passer la 14 ème Porte de l’enfer pour être sauvé et atteindre enfin le Nirvana. Le repas est alors une offrande au défunt et l’occasion pour son esprit de venir prendre un dernier repas avec sa famille avant d’ aller rejoindre ses ancêtres. »
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.
Sur l’archipel des Philippines, chaque année des milliers d’enfants sont victimes de violences sexuelles au sein de leur propre famille. Un phénomène social, mais aussi culturel caché sous une chape de silence et de honte.
Cantonnée dans l’enceinte du palais royal, la danse classique cambodgienne fut, des siècles durant, un art sacré et secret, réservé au roi et à sa cour. En 1906, un voyage historique en France révèle ce spectacle millénaire au grand public.
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