Kiyé Simon Luang, se souvenir de l’exil
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Le podcast :
La chronique :
« Bonjour chers auditeurs,
Ça y’est ! On a remisé les bâtons de randonnée dans le grand seau de l’entrée. Les chaises et la table de jardin ont rejoint la cave avec les bottes et les épuisettes. On a plié les transats, fermé les volets, glissé la clef sous le pot de fleur de la fenêtre de la cuisine. Le calme et la pénombre gagnent les maisons de vacances où se développent tout au long de l’année les inénarrable fragrances qui accompagnent les souvenirs d’enfance. Les araignées ont retrouvé leurs royaumes de toiles et nos charmantes têtes blondes, les chemins de l’école. Les crayons sont taillés. Les cartables sont pleins. Les cours d’école retentissent des cris et des rires. C’est la rentrée !
La rentrée, c’est le temps des découvertes : découverte de l’école pour les plus petits, découverte de la nouvelle classe pour les autres, des nouveaux professeurs, des nouveaux plannings qui vont rythmer l’année. La rentrée, c’est le temps des retrouvailles : des camarades qu’on a quittés il y a deux mois et qu’on est heureux de retrouver pour leur raconter les péripéties de l’été, les aventures, les camps, les rencontres. La rentrée c’est un bouquet d’émotions contradictoires : il y a de la joie dans la rentrée, mais il y a aussi bien souvent de l’appréhension, des curiosités, de l’indifférence parfois, en tout cas bien souvent des habitudes qui reprennent très vite le dessus. Pour ma part, il y a aussi une part de tristesse et d’espoir.
Tristesse car tous les enfants n’ont pas eu la chance de retrouver leurs amis à l’école…Pour 20 millions de jeunes en Asie du Sud-Est, il n’y a pas eu, et il n’y aura pas, de rentrée. Parce qu’ils vivent dans la rue, parce qu’ils doivent travailler pour nourrir leur famille, parce qu’ils n’ont peut-être pas de famille, parce qu’elles sont des filles, parce qu’ils ne parlent pas la bonne langue, parce que leur village a été détruit par la guerre, parce que personne ne leur a dit que c’était important, parce qu’il n’y a pas d’école dans leur village…
Mais un espoir aussi car si la rentrée est un nouveau départ, il n’y a pas de raison de partir défaitiste ! La tristesse ne doit jamais empêcher l’action : pour la rentrée scolaire 2018, l’association Enfants du Mékong propose une salle de classe interactive, que vous pouvez remplir en parrainant un enfant. A chaque fois qu’un enfant est parrainé, il rejoint les bancs de l’école physiquement, et son avatar rejoint la salle de classe virtuelle. Une opération à suivre en famille sur notre site enfantsdumekong.com.
Simple et efficace, c’est un bon moyen de nous rappeler que la rentrée est avant tout une chance !«
Antoine Besson, rédacteur en chef du magazine « Asie Reportages »
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