Démocratie : l’incertitude thaïlandaise
Décryptage avec le docteur en Sciences politique Arnaud Leveau, spécialiste des relations internationales en Asie, membre du comité d’orientation de l’Asia Centre et enseignant à l’université Paris-Dauphine.
Appartenant à l’ethnie Lawa, elle est originaire du village de Om Paï situé dans les montagnes du nord-ouest de la Thaïlande. Sa famille y cultive du riz ainsi que quelques légumes, qu’ils essayent de vendre pour gagner un peu d’argent.
Petite fille, son rêve était de devenir hôtesse de l’air ou guide touristique. Aujourd’hui, elle a gardé le goût de l’international en exerçant le métier de professeur d’anglais. Kru Mot travaille à l’école du village de Sop Moei depuis bientôt deux ans. C’est une jeune femme très souriante, gentille et toujours prête à aider les autres.
Elle est très heureuse et épanouie dans son travail. Elle aime son métier car elle peut à la fois parler anglais, faire grandir ses élèves et leur faire découvrir une nouvelle langue, ce qui est à ses yeux très important.
Kru Mot enseigne dans une école où la majorité des élèves sont issus de l’ethnie Karen. «L’éducation est la clé de la réussite, c’est un moyen de s’ouvrir aux autres, d’acquérir des connaissances, de grandir, et d’avoir une chance de choisir de quoi sera fait son avenir.»
Kru Mot a été soutenue par sa marraine pendant 12 ans, de la 6ème à la fin de son cursus universitaire. Elle se rappelle très bien de sa marraine, dont elle n’a pas oublié le prénom : «Catherine». Grâce à ce parrainage, Kru Mot a pu aller à l’école puis suivre des études à l’université Ratchapat Lampang. Elle a conscience que le soutien moral et financier de sa marraine a été essentiel dans son parcours.
A son arrivée à l’école de Sop Moei, en visitant les maisons des familles d’élèves du village, Kru Mot a été frappée par la grande précarité dans laquelle vivent ces familles. Elle s’est alors souvenue du jour où «sa famille n’avait pas assez d’argent pour l’envoyer à l’école» et
du soutien reçu par sa marraine Catherine. Kru Mot a donc pris contact avec Chloé, volontaire bambou sur place, voulant à tout prix aider ses familles avec le soutien d’Enfants du Mékong.
Au début de sa scolarité, Kru Mot n’imaginait pas tout ce que son parrainage lui apporterait ni de quoi serait fait son avenir. Mais elle a su croire en ses rêves et s’investir dans sa scolarité pour être actrice de sa vie. Elle est très fière de son parcours !
«Merci de m’avoir aidée tout ce temps, de m’avoir soutenue dans mes études. Aujourd’hui, j’ai terminé mes études, j’ai un très bon travail et je vais aider d’autres personnes comme vous m’avez aidée. »
Décryptage avec le docteur en Sciences politique Arnaud Leveau, spécialiste des relations internationales en Asie, membre du comité d’orientation de l’Asia Centre et enseignant à l’université Paris-Dauphine.
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