« Voilà, j’ai rencontré Thuy Vy hier. Ce fut une journée simplement magnifique. Nous nous sommes levés ma femme, ma fille et moi à 6h du matin. Nous repartons en direction du couvent, lieu de rendez-vous, où nous attendent trois sœurs.
« À notre arrivée et à peine montés dans la voiture, les sœurs nous offrent des cadeaux : à ma fille et à ma femme, c’était très délicat de leur part. Nous ne perdons pas de temps et reprenons la route pendant une heure. Un des frères de ma filleule nous attend pour que nous le suivions jusqu’à sa maison.
A notre arrivée, nous avons eu un accueil, et j’insiste sur ce point, très chaleureux. On nous invite, après nous être déchaussés, dans la maison. Sur la table du salon se trouvent des fruits, du thé et autres curiosités dont j’ignore totalement le nom, mais tout à fait délicieux. Sur le mur des dessins chrétiens faits par le plus grand des frères, il est d’ailleurs très doué. Après nous être assis et servis, le père de famille se lève et nous remercie sincèrement de l’aide que l’on apporte à sa fille et donc à sa famille. Un grand moment d’émotion. Thuy Vy, ma filleule, apporte un cadeau à ma fille. Elle lui offre une écharpe et un serre-tête dans une belle boîte en forme de cœur. Les larmes me sont presque montées aux yeux.
Nous offrons notre cadeau à Thuy Vy, elle était toute timide. Elle me rapporte un cahier qui me semble être son carnet de notes, mais pas du tout c’est un cahier où elle colle toutes nos correspondances avec les photos. C’était magique.
Nous visitons la maison, Thuy Vy dort avec ses 5 frères et sœurs dans une chambre sans lit et la chambre n’est pas très grande. La cuisine est fermée par des murs en briques apparentes et les taules ondulées servent de toiture. Les toilettes et la salle de bain sont à l’extérieur.
Pendant ce temps, la mère installe le repas au sol (classique au Vietnam et en Asie en général). Une fois le repas servi, nous nous sommes tous assis et une sœur a remercié le Seigneur pour ce repas. Il y avait à manger avec le riz et le vermicelle : du poulet fermier très bon, cuisiné de plusieurs façons, des légumes sautés, du pain et une fois de plus plein de choses très bonnes. Après le repas, on nous a invités à aller à l’église du village. Le prêtre nous a servi du café, du thé, du chocolat, des bonbons et des fruits à notre arrivée. On est allés au bord de la rivière juste derrière l’église avec une vue à couper le souffle. Puis nous avons visité l’église et prié un «Notre Père» en français. Nous avons discuté, puis l’heure était venue de nous séparer.
Il y a eu une grande timidité chez ma filleule lors de mon arrivée, et cela est tout à fait compréhensible, puis il y a eu des regards, des sourires, des contacts.
.Elle se prêtait au jeu des photos et a même demandé à ma femme (qui est Vietnamienne) que je lui envoie encore des photos et que je continue à lui écrire. J’étais simplement en admiration devant cette petite fille. Je suis très heureux d’avoir rencontrée Thuy Vy ainsi que toute sa famille. Que Dieu les bénisse puissamment. »
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.
Sur l’archipel des Philippines, chaque année des milliers d’enfants sont victimes de violences sexuelles au sein de leur propre famille. Un phénomène social, mais aussi culturel caché sous une chape de silence et de honte.
Cantonnée dans l’enceinte du palais royal, la danse classique cambodgienne fut, des siècles durant, un art sacré et secret, réservé au roi et à sa cour. En 1906, un voyage historique en France révèle ce spectacle millénaire au grand public.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok