Tous les vendredis, retrouvez « L’Espérance au cœur », la chronique d’Enfants du Mékong par Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine ‘Asie Reportages
La chronique :
Bonjour chers auditeurs,
« Du courage, de la volonté, beaucoup d’amour et d’énergie. » Voilà ce qu’il faut pour être Bambou d’après l’une de nos marraines qui nous a écrit récemment. Les Bambous, vous le savez peut-être, ce sont les volontaires Français qui ont entre 20 et 35 ans qui partent en Asie du Sud-Est donner un an de leur vie pour les enfants pauvres et souffrants.
Du courage, c’est certain, il en faut pour quitter le confort de la maison et partir ainsi à l’aventure. Je crois qu’on ne mesure pas toujours la pression que subissent les jeunes professionnels et les étudiants dans la course à l’emploi et à la réalisation de soi. Il en faut du courage pour dire face à cette pression : « STOP, je fais une pause : je veux me construire auprès des plus faibles, je veux me mettre au service ».
Voilà pourquoi ces jeunes font toute mon admiration. Ils ont le courage d’aimer et de servir quand souvent, la société autour d’eux semble ne leur demander qu’une seule chose : réussir.
Le courage donc les caractérise mais la volonté aussi car le courage n’est rien sans la volonté. C’est la volonté qui les fait durer dans leur mission pendant un an, c’est la volonté qui leur permet de se renouveler, de s’adapter, de s’oublier parfois ou à l’inverse de s’é
conomiser pour continuer et servir encore mieux. A tous ceux qui désespèrent de la jeunesse, des générations du zapping, les oiseaux de mauvais augure, j’aimerais pouvoir leur montrer l’état d’usure des tongs de nos volontaires qui arpentent le terrain et leur sourires parfois fatigués mais toujours radieux. Ils sont forts de tout ce qu’ils donnent ces jeunes.
C’est ce qu’a voulu nous rappeler Nathalie qui nous a écrit :
« Je parraine des enfants depuis 15 ans mais ce n’est que depuis que ma fille* est volontaire Bambou que je réalise la qualité du travail que l’association effectue en Asie. Son quotidien, et le récit de ses missions ont convaincu tous les membres de ma famille de parrainer à leur tour.
Je tiens à vous remercier et à encourager et à féliciter tous les volontaires Bambou car leur démarche demande du courage, de la volonté, beaucoup d’amour et d’énergie. »
Si vous aussi vous voulez devenir bambou, si vous aussi vous connaissez des jeunes courageux, volontaires, plein d’amour et d’énergie, postulez dès maintenant sur enfantsdumekong.com !
Antoine Besson, journaliste & rédacteur en chef du magazine « Asie Reportages’
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
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