Le podcast :
La chronique :
« Bonjour chers auditeurs,
Il y a peu, un ami postait un message sur les réseaux sociaux : « Espérer ? Pourquoi faire… » Je crois en effet que la question « Peut-on encore espérer ? » mérite d’être posée. Car à vue humaine, le monde va mal : crises économiques à répétitions, crises migratoires, crises écologiques, crises spirituelles… Fétus de paille en pleine tempête, nous sommes ballottés de crises en scandales. Et l’Eglise, prophète inouï de l’amour qui sauve le monde n’en est malheureusement pas exempte.
Pour autant, et c’est sa force, l’individu ne se réduit pas au système dans lequel il vit. Tant ont fait la preuve que la beauté de l’homme réside toujours dans sa capacité à ne pas se confondre avec les autres mais dans la manière dont il exerce sa liberté. Je peux espérer car je peux me changer, me convertir. Parce que je peux employer ma liberté pour chercher des solutions. Et parce que la nature humaine est faite de telle manière me semble-t-il que l’action d’un seul peut avoir un impact exponentiel. Une filleule du Yunnan en Chine a récemment écrit à son parrain. Je vous livre ici ses mots inspirants :
« Je voudrais vous remercier pour tout ce que vous m’avez apporté durant toutes ces années. Je suis très heureuse de recevoir votre lettre. Vous êtes toujours à mes côtés, vous m’avez accompagnée pour traverser les moments difficiles de la vie humaine. Vous ne pouvez probablement pas comprendre ce que ressent une personne qui reçoit de l’aide d’une autre personne étrangère. Dans mon cas, c’est quelque chose de grandiose. Et je me demande souvent pourquoi vous avez donné autant à une étrangère comme moi. Dans la rue, quand je vois les personnes qui ignorent ceux qui sont en difficulté, je pense toujours à vous. Pourquoi réagissent-ils ainsi ? Pourquoi les relations entre les êtres humains deviennent-elles de plus en plus mauvaises ? Je n’arriverai jamais à m’éclairer sur ces questions. Le monde serait certainement meilleur si tout le monde était comme vous. Je suis très chanceuse de vous avoir rencontré. Vous m’avez montré qu’il y a encore un peu d’espoir pour ce monde. En d’autres termes, vous avez éclairé ce monde. Vous allez être fier de moi. Je suis actuellement en classe de Première. J’aurais aimé grandir plus vite, pour suivre votre exemple, pour pouvoir venir en aide aux personnes en difficultés. Veuillez accepter tous mes meilleurs vœux pour vous et pour votre famille. »
Réjouissons-nous mes amis : « L’amour a sauvé le monde. » A nous aujourd’hui de le mettre en œuvre pour le changer ! «
Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef du magazine « Asie Reportages » à découvrir juste ici !
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.
Sur l’archipel des Philippines, chaque année des milliers d’enfants sont victimes de violences sexuelles au sein de leur propre famille. Un phénomène social, mais aussi culturel caché sous une chape de silence et de honte.
Cantonnée dans l’enceinte du palais royal, la danse classique cambodgienne fut, des siècles durant, un art sacré et secret, réservé au roi et à sa cour. En 1906, un voyage historique en France révèle ce spectacle millénaire au grand public.
