3 femmes dynamiques et investies dans leur mission sont responsables de zone au Vietnam. Elles nous livrent leur expérience.
Les deux tiers des programmes de parrainage de la province d’Ho Chi Minh, chacun sous la responsabilité d’un « responsable local », sont coordonnés par 3 femmes dynamiques. Cette zone gérée par Doan, Lieu et Chung représente donc environ 500 filleuls répartis sur 19 programmes.
Organisées, proches des familles et particulièrement investies dans leur mission, elles connaissent bien toutes les équipes locales et sont le relais indispensable au siège de l’association pour comprendre différentes situations rencontrées sur le terrain.
Focus sur ces 3 femmes responsables de zone :
Pouvez-vous vous présenter ?
Madame Doan :
« J’ai 45 ans, je suis enseignante dans un centre pour les enfants issus de familles pauvres. Cela fait 2 ans que je suis responsable de zone pour la région de Saigon. Dès que j’ai du temps libre, j’aime rendre visite aux filleuls pour prendre de leurs nouvelles et les suivre, j’arrive à le faire 2 à 3 fois par mois. »
Madame Lieu :
« J’ai 32 ans, je suis aussi enseignante au même centre que celui de Doan. Nous travaillons ensemble et cela fait aussi 2 ans que je suis à ce poste de co-responsable de zone. J’ai connu Enfants du Mékong par l’intermédiaire d’une amie, qui m’a proposé le poste car elle savait que je travaillais déjà auprès des plus démunis.»
Madame Chung :
« J’ai 25 ans, je travaille depuis 1 an à l’ONG Friend for Street Children, je suis en charge du parrainage. J’ai accompagné Sœur Sai (investie depuis longtemps pour Enfants du Mékong) durant 2 ans lors de ses visites avant d’être nommée co-responsable de zone »
Pouvez-vous présenter votre travail : que faites-vous pour aider les responsables de programme ?
Doan et Lieu :
« Nous sommes beaucoup sur le terrain, à accompagner les responsables de programme durant leurs visites. Nous leur parlons, présentons les différentes écoles de la région pour qu’ils puissent orienter aux mieux les enfants. En effet, il y a un gros travail d’aide à l’orientation à effectuer auprès des filleuls. Souvent, parents et familles pensent que l’université est la voie royale pour trouver un emploi, bien plus que l’apprentissage, donc ils obligent les enfants à faire des études supérieures, alors qu’ils n’ont pas les moyens de leur payer les études. Les enfants s’engagent dans cette voie, puis ne peuvent plus continuer les études faute de moyens et se retrouvent sans diplôme ni qualification professionnelle.
Il faut éviter ces situations, d’où un travail pour inciter le jeune à faire ce qu’il a envie et l’encourager à apprendre un métier dès sa sortie du collège s’il le souhaite. Nous vérifions également avec les responsables de programme si les filleuls vont bien à l’école. Nous sommes proches des familles et connaissons les histoires personnelles et difficultés de chacun. »
Chung :
« Je m’occupe de toute la partie administrative. J’aide les responsables de programme à compléter les informations des fiches filleuls. Lors des visites, je me charge de contrôler et vérifier les informations transmises et de m’assurer qu’elles sont justes.
Lorsqu’il y a besoin de trouver un nouveau responsable de programme, je m’occupe de chercher et de recruter de nouveaux candidats.»
Est-ce un travail facile ou difficile ? Qu’aimez-vous dans ce travail ?
Doan :
« Oui, c’est un travail difficile, car cela demande des efforts constants. Je suis en revanche très heureuse de le faire. Le plus gratifiant est d’avoir des nouvelles d’un filleul qui a réussi ses études et a trouvé un bon travail et une situation stable. Chaque fois que cela arrive cela me réchauffe le cœur et me remplit d’une grande joie. C’est la situation de toute la famille qui se trouve améliorée.»
Lieu :
« Oui ce n’est pas facile tous les jours mais j’aime me sentir utile, avoir des responsabilités et voir le résultat des efforts accomplis.»
Chung :
« Ce n’est pas un travail difficile pour moi. Cela me permet de faire un travail qui a du sens, je suis sensible à la cause des jeunes, cela me permet aussi de me rendre compte de la chance que j’ai, cela remet les idées en place »
Quelle est la chose la plus difficile ?
Doan :
« Travailler avec les démunis est difficile car souvent ils répondent oui à nos dires, mais ne le font pas. Il faut aussi y mettre les manières, il est arrivé que les familles se vexent car ils «perdent la face» et ne veulent alors plus nous parler. Cela fait 21 ans que je travaille auprès des pauvres et il est très facile d’être choqué. Il faut parfois pousser avec insistance les jeunes pour qu’ils aillent à l’école et vérifier. Assurer un suivi de proximité demande beaucoup de persévérance et de patience.»
Chung :
« Certains responsables de programmes sont âgés, ils n’utilisent pas l’ordinateur ni de smartphone. Il est parfois difficile de les contacter. Les rapports et fiches papiers se font sur des feuilles volantes et je dois retranscrire sur ordinateur, ce qui me prend du temps.»
Pour découvrir le parrainage avec Enfants du Mékong, c’est par ici !
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