Projet terminé ! Construction de l’école primaire de Chumnik au Cambodge
Le projet a été de construire un nouveau bâtiment qui puisse remplacer l’ancien bâtiment, et comporter 4 salles de classe pour les 4 niveaux […]
Le podcast :
La chronique :
« Bonjour chers auditeurs,
Vous le savez, chez Enfants du Mékong, nous croyons aux solutions, nous croyons en l’information positive qui ne s’arrête pas au seul constat mais interroge les énergies et les personnes qui se mobilisent pour rendre notre monde meilleur. Lucrecia, en Birmanie, est l’une de ces formidables personnes que nous avons rencontrées sur le terrain. Elle nous livre dans le dernier Asie Reportages, son analyse d’un pays en mutation et son regard plein d’espoir pour l’école et l’enfance. Voici un extrait de notre grand entretien :
« Notre pays a souffert pendant des années, mais cette fois, nous avons un gouvernement démocratique. Je ne pense pas que la junte reprendra le pouvoir si le pays est uni. C’est pour cela que le peuple doit être éduqué et au fait de ce qui se passe. Je ne pense pas que les birmans feront la même erreur que dans le passé. (…) Cela prendra du temps, mais il faut continuer d’avancer en construisant une véritable unité. Pour cela il faut changer les façons de penser et faire évoluer les mentalités. Nous faisons ce que nous avons à faire et nous y allons ensemble. Aujourd’hui, dans de très nombreux villages et qu’importe l’Etat il y a des écoles qui font tout pour changer ce système. C’est une question d’attitude. J’ai vu de grandes différences dans la façon de voir l’enseignement. Les professeurs sont de plus en plus concernés, et depuis 2013 – avant même l’arrivée du nouveau gouvernement – j’ai pu constater une différence. Les professeurs sont plus heureux de faire leur travail grâce aux nouvelles interactions qu’ils ont créés avec les élèves. Car on peut aussi apprendre de ses étudiants. J’ai beaucoup voyagé et j’ai vu deux sortes de professeurs : les fainéants et les créatifs, qui ont des résultats bien meilleurs. Ils ont énormément appris des formations que nous donnons. Il faut y croire ! La vie file à toute allure. Je suis optimiste, les choses vont s’améliorer, c’est pour cela que nous travaillons aujourd’hui. Nous voulons que les gens soient meilleurs. J’y crois, c’est grâce à eux que le futur sera meilleur ! »
Le témoignage de Lucretia est revigorant. A ses côtés, Enfants du Mékong a fait le choix aussi d’y croire. De croire en ces enfants merveilleux qui sont la raison d’être de notre association. De croire que l’éducation sauve des vies très concrètement. Si vous aussi vous y croyez, n’hésitez pas à nous rejoindre sur parrainage.enfantsdumekong.com !
Merci »
Antoine Besson, journaliste & rédacteur en chef du magazine Asie Reportages
Le projet a été de construire un nouveau bâtiment qui puisse remplacer l’ancien bâtiment, et comporter 4 salles de classe pour les 4 niveaux […]
Cinéaste de la mémoire, Rithy Panh revient inlassablement sur le traumatisme de son enfance : le génocide des Khmers rouges au Cambodge. Rendez-vous avec Polpot, son dernier film, est de ces œuvres qui comptent autant qu’elles content.
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.