Nous sommes Laurence et Christian, les Parrains de la petite DAO de Nong Khai en Thaïlande. Nous gardons un excellent souvenir de notre passage là-bas et nous remercions tous les participants de cette journée. Mais d’abord, nous allons vous raconter comment est-ce que nous en sommes arrivés là !
« Lors de notre premier voyage en Thaïlande en 2017, nous avons pris conscience des besoins dans les campagnes concernant l’éducation. De voir tous ces écoliers de tous âges, en uniformes, nous a séduit. Nous nous sommes alors dit : « Pourquoi ne pas aider un ou une de ces petits élèves ? »
De retour en France, nos recherches sur différents sites nous ont guidés vers le parrainage avec Enfants du Mékong.
Parrainer, c’est donner la chance à un enfant de pouvoir aller à l’école sans que les parents se préoccupent des achats des affaires scolaires, des repas à la cantine et des uniformes. C’est permettre de poursuivre ses études assez longtemps afin d’obtenir un métier valorisant.
Le temps des rencontres tant attendues est enfin arrivé ! Deux collaborateurs locaux viennent nous chercher à l’hôtel, direction le Centre. L’accueil est chaleureux, Sœur SUTISA nous présente toute l’équipe sur place. Les présentations faites, on nous montre un diaporama sur l’évolution du centre, ce qui nous ravit de voir une si belle évolution grâce aux dons. Nous avions prévu d’offrir un vélo à Dao, notre filleule, donc Sœur SUTISA nous emmène à un magasin où elle est reconnue. Le montage terminé, nous partons tout d’abord à la rencontre du petit Chakric, le filleul de notre fils Florian, la tension commence à monter ! Nous sommes attendus dans cette petite maison au bout d’un chemin. Le petit Chakric est un magnifique garçon, plein de courage. Nous lui offrons les cadeaux de notre fils et faisons une série de photos en compagnie de sa petite sœur. Sa grand-mère qui s’occupe d’eux nous explique son travail de préparation de légumes qu’elle vend au marché.
Départ pour notre rencontre avec Dao…la tension monte encore d’un cran…Un passage par de magnifiques rizières permet de nous détendre.
En passant le village, nous trouvons une petite maison où vit cette charmante enfant avec son père, sa mère et sa nièce. La rencontre est très timide et la barrière de la langue ne nous permet pas de dialoguer aussi librement que souhaité.
Sœur SUTISA nous sert d’interprète malgré notre anglais rudimentaire. Nous offrons à Dao les cadeaux que nous avions apporté et surtout le magnifique vélo qui lui sera bien utile pour aller à l’école. Sœur SUTISA nous informe que Dao est une excellente élève, ce qui nous comble de joie et renforce notre envie de poursuivre notre aide pour lui permettre de progresser dans ses études.
C’est avec une grande émotion que nous quittons cette famille pleine de courage.
Nous partageons un repas avec Sœur SUTISA, Melle P’Jum et une autre jeune fille qui nous avait accompagnés toute la matinée. Malheureusement, un avion nous attend à UDON THANI, le départ sonne.
Cette année, nous avons écrit deux courriers à notre filleule, une lettre de présentation avec photos et une deuxième lettre en milieu d’année. Malheureusement, nous ne savons pas si ces deux lettres lui sont parvenues. Nous allons lui souhaiter son anniversaire prochainement. Nous aurions aimé avoir une lettre en retour pour savoir comment elle va, ce qu’elle ressent, connaitre ses résultats scolaires et un dessin…
En conclusion : que de belles rencontres, des gens dévoués, courageux et volontaires. Il y a tellement de choses à faire pour ces enfants. Nous sommes admiratifs du travail effectué.
Un grand merci à Camille, la volontaire bambou sur place, qui a mis au point notre venue à NONG KHAI !
Mais quel dommage que nous n’ayons pu nous rencontrer car sa mission était finie depuis quelque temps, et pourtant nous avions tant de questions à poser !
Nous racontons simplement les moments vécus lors de notre rencontre. Le plaisir de savoir que l’enfant progresse dans ses études et franchit les étapes d’une vie pleine d’embûches dans ces campagnes lointaines nous comble de joie. Même si notre contribution est minime, quelle fierté lorsque Sœur SUTISA nous a dit que Dao était la première de sa classe !
Dans l’avion, lors de nos silences, nous savions déjà que nous reviendrons dans cette région pour revoir Dao, cette fille pleine d’espoir. »
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
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