Monsieur Trang ou la conviction du cœur
Au centre du Vietnam, Monsieur Trang mène un combat acharné contre l’injustice et la pauvreté, entouré d’une armée de jeunes au cœur immense pour […]
Khin Khin est la quatrième d’une fratrie de 5. Elle vient d’une famille très pauvre originaire de Pawat Phya, un village à côté de Balaw. Elle est en Grade 3 à l’école publique « Middle School 1 » dans le foyer de Pathein depuis un an avec une de ses sœurs. Elle aime particulièrement le birman, les mathématiques, dessiner et adore fabriquer des habits. En raison du climat tendu dans la région du nord où se trouve leur village, les deux sœurs ne peuvent rentrer chez elle que tous les 3 ans.
Depuis quand ton parrain t’écrit-il ?
Mon parrain m’envoie des lettres depuis un an !
Que ressens-tu qquand tu reçois du courrier de ton parrain ?
Je suis très heureuse. Je préfère lire toute seule la lettre puis je la montre à mes amies. J’adore quand mon parrain m’envoie des photos !
Aimes-tu écrire à ton parrain ? Es-tu souvent inspirée ?
Oui bien sûr. Je le remercie à chaque fois pour son soutien, les lettres et les petits cadeaux. Je lui pose souvent des questions sur ce qu’il fait, ce qu’il aime, sa date d’anniversaire. Je lui ai aussi dit que j’irai en France un jour si je le pouvais !
Est-ce que tu gardes les lettres ?
Oui je garde les lettres et les enveloppes précieusement dans une boîte dans mon casier.
« A chaque fois, je remercie mon parrain pour son soutien, la lettre et les petits cadeaux ! » Christina, 11 ans
« Je garde toutes les lettres dans mon casier ! » Nay Lay Lay War, 13 ans
« Je trouve facilement l’inspiration, je réponds aux questions de ma marraine !» Than Htwe Aung, 18 ans
« J’ai accroché la photo de mon parrain sur le mur du salon ! » Bo Bo Tun, 12 ans
« J’adore poser des questions à ma marraine ! » Naw Robena, 11 ans
Au centre du Vietnam, Monsieur Trang mène un combat acharné contre l’injustice et la pauvreté, entouré d’une armée de jeunes au cœur immense pour […]
En Thaïlande, la nouvelle politique antimigratoire a jeté le trouble sur la zone frontalière avec la Birmanie. Là où les échanges étaient courants et
acceptés de tous, la guerre civile a rebattu les cartes. Face à l’horreur des persécutions et des bombardements côté birman, la vie cède la place à la survie.
« Nous parrainons Srey Yi depuis 3 ans. Au travers des courriers que nous échangeons, nous avons tissé un lien fort avec cette jeune fille. Elle exprime souvent sa volonté de se surpasser, de réussir et de ne pas nous décevoir. »
Décryptage avec le docteur en Sciences politique Arnaud Leveau, spécialiste des relations internationales en Asie, membre du comité d’orientation de l’Asia Centre et enseignant à l’université Paris-Dauphine.
Artiste franco-vietnamien, Marcelino Truong n’a de cesse de revenir sur l’histoire du Vietnam pour en débusquer le vrai du faux, faire le tri entre […]