Dépassement de soi, envie de changer de regard sur le monde, en soif d’aventure, Enfants du Mékong propose chaque année une soixantaine de missions de volontariat pour une durée d’un an.
Attention ! Ces missions sont exclusivement réservées à des jeunes prêts à se transformer au contact des plus pauvres et à mettre leurs compétences et leur cœur à contribution !
Adrien Meaudre, directeur du personnel et du volontariat chez Enfants du Mékong, explique la motivation qui pousse ces jeunes à partir sur le terrain et à donner 1 à 2 ans de leur vie.
« J’ai envie de donner du sens à ma vie ! »… Combien de fois ai-je entendu cela dans mon bureau depuis les quelques mois où je reçois les candidats au départ en mission Bambou* ?! Si nos parents avaient la quasi-certitude, en rentrant dans une entreprise, d’y passer de longues années, bon nombre de nos congénères ont l’art de changer de job après une première expérience médiocre, dans laquelle « la valeur humaine passe après l’intérêt financier du groupe », se plaint Louise, jeune ingénieur chez un grand promoteur immobilier. Problème générationnel ? Sans doute – à l’heure du zapping et de l’instantanéité – mais pas que… Le monde s’accélère, il faut être au diapason pour ne pas être marginalisé. Alors on joue le jeu. On se défonce au boulot, on prouve à son patron qu’on en est capable. On se compare aussi. Alors il faut assurer. Et puis on décompresse de temps en temps. On se met en jachère, on connait nos limites : Cuba, Bali, un petit safari, du sport à haute dose… et c’est reparti. Le monde est bien fait quand même. Pourtant, j’en ai la preuve tous les jours dans mon bureau : il y en a qui ne sont pas dupes de cette vie tourbillonnante. Du fait d’être pris pour des machines. En Asie, loin de Paris et de ses folies, soixante jeunes servent une cause qui les dépasse et qui, aidés par la prise de distance d’avec les frénésies, bâtissent sur le roc.
Grégoire, jeune avocat à l’avenir prometteur, assume : « je m’embourgeoisais. A 28 ans, ça fait tâche… je suis donc venu chez Enfants du Mékong chercher une aventure qui me permette de mettre mon assurance à l’épreuve. Je suis servi, mais je suis d’autant plus heureux que je dois me dépasser pour les autres ». En mal d’aventure ? Il le reconnait, regrettant que le dépassement de soi ne soit pas proposé à la jeunesse française comme il l’était à travers le service militaire. Tiphaine, quant à elle termine des études d’éducatrice spécialisée. Elle faisait partie de ceux qui n’étaient pas dupes dès le début d’un monde à mille à l’heure. « Depuis mes années de scoutisme, il était évident que je voulais que ma vie ait du sens à travers le service aux autres. Mon année de Bambou est comme un stage de fin d’études… On est heureux en donnant ».
Chloé, Thibaut, mais aussi Anne et Sébastien, mariés l’été dernier… Ils sont nombreux ces jeunes qui veulent vivre une expérience en frappant à notre porte puis réalisent après cette année de dépassement et de don à quel point leur vie a basculé. « Une année bambou, c’est une école d’application pour la vie », aime à rappeler Guillaume d’Aboville, directeur général d’Enfants du Mékong.
Et vous? Oserez-vous relever le défi de changer, de grandir ?
*un Bambou est un volontaire qui part 13 mois sur un de nos programmes en Asie du Sud Est. Âgés de 20 à 35 ans, les Bambous sont sous contrat VSI (Volontariat de Solidarité Internationale).
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
Au cœur des grandes mutations politiques du Laos, madame Bounmy n’a jamais su rester spectatrice. Impliquée à son échelle, elle a partagé le sort des Hmongs et des réfugiés du Laos en Thaïlande. Dévouée à sa famille, elle n’a pas non plus hésité à venir en aide à ceux qui partageaient sa misère.
À l’occasion de la saison Asie au Palais de la Porte Dorée, le Musée national de l’histoire de l’immigration propose une exposition inédite jusqu’au 18 février 2024, consacrée à l’histoire et à la diversité des migrations asiatiques. Entretien avec Simeng Wang.
Sur l’archipel des Philippines, chaque année des milliers d’enfants sont victimes de violences sexuelles au sein de leur propre famille. Un phénomène social, mais aussi culturel caché sous une chape de silence et de honte.
Cantonnée dans l’enceinte du palais royal, la danse classique cambodgienne fut, des siècles durant, un art sacré et secret, réservé au roi et à sa cour. En 1906, un voyage historique en France révèle ce spectacle millénaire au grand public.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok