Comment ma vie a changé

Van Nhi, 23 ans, vient tout juste d’être diplômée. Cette jeune vietnamienne vient de la province d’An Giang, au sud du Viêt Nam, dans le delta du Mékong à la frontière avec le Cambodge.

La santé de son papa est faible et il a de vraies difficultés à travailler. La famille est très pauvre et ne pouvait donc pas assumer les frais de scolarité universitaires car ils étaient trop élevés. Voici, quelques années plus tard, le beau parcours de Van Nhi, grâce à ses efforts, son travail, et sa marraine.

« Quand j’étais jeune, ma famille vivait dans des conditions très difficiles, mes parents étaient obligés de travailler énormément pour subvenir aux besoins de la famille. Ma famille était dans une situation financière difficile : mon père était manutentionnaire, ma mère travaillait dans une usine pour les produits alimentaires surgelés. Grosso modo, ils faisaient différents métiers pour subvenir aux besoins de la famille et pour me permettre de terminer mes études. Cependant, à partir du moment où j’ai reçu de l’aide de ma marraine en France, mes études n’étaient plus un fardeau pour ma famille. Le jour où j’ai reçu de l’aide de ma marraine en France je me suis sentie très heureuse car ma vie a complètement changé.

Van Nhi, une nouvelle filleule diplômée. Sa fierté se lit dans son regard ! ©Enfants du Mékong
Van Nhi, une nouvelle filleule diplômée. Sa fierté se lit dans son regard ! ©Enfants du Mékong

Grâce à l’aide de ma marraine, j’ai pu poursuivre mes études dans de bonnes conditions (achat de différents outils, règlement des frais de scolarité, de l’assurance et possibilité de faire des études complémentaires afin de maîtriser  les matières difficiles). C’est grâce aux bons soins de ma marraine que j’ai pu finir mes études universitaires, obtenir ma licence qu’espèrent de nombreux vietnamiens. Bien que j’aie pu finir mes études,  je n’ai pas encore réussi à trouver un emploi correspondant à mes aspirations. Cela est dû au niveau très élevé des exigences des sociétés en lien avec le niveau de vie de notre pays. En effet, en dehors du diplôme universitaire, il faut passer le concours de l’Etat pour espérer avoir un travail. Je me prépare intensément pour le concours de l’Etat, qui aura lieu en décembre prochain. Dans l’attente, j’ai décidé de travailler afin d’aider ma tante, de subvenir à mes propres besoins et de contribuer aux dépenses de la famille. A ce jour, ma vie est relativement stable et je suis très fière d’avoir réussi à obtenir un diplôme universitaire grâce à ma marraine en France. Je n’oublierai jamais l’aide qui m’a été apportée par cette dernière. Que Dieu bénisse ma marraine et sa famille ! Ainsi que la mienne. Par ce message, je tiens à adresser mes sincères remerciements à Hélène ainsi qu’à l’équipe de direction du programme d’aide, espérant que tout le monde soit en bonne santé et heureux dans les missions humanitaires. »

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