Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef d’Asie Reportages, relate d’une jolie histoire de correspondance entre enfants !
Antoine Besson, journaliste et rédacteur en chef, relate d’une jolie histoire de correspondance entre enfants !
Le podcast
La chronique
« Bonjour chers auditeurs,
La semaine dernière, je vous parlais de l’appel de Cyril Dion à écouter notre jeunesse. Je vous disais combien Enfants du Mékong s’inscrit à l’école des enfants. « Les pauvres sont nos maîtres« disait Saint Vincent de Paul, « les enfants nous montrent la voie » pourrait-on ajouter.
Cette semaine, j’ai découvert un exemple concret de cette école des plus jeunes. Nous avons récemment mis en place à la demande d’un collège en France une correspondance entre deux écoles : une à Asnières et l’autre à… Katmandou.
Les enfants s’écrivent en anglais, les écoliers français mènent des actions concrètes de levée de fond pour aider ceux du Népal et ces derniers accueilleront dans 2 ans une délégation des élèves français dans leur école.
Il faut voir les échanges de ces élèves, plein de couleurs et d’une écriture appliquée :
« Comment allez-vous à l’école ? demandent Marius, Edane, Emma, Ambre et Diane. Portez-vous un uniforme ?Qu’est-ce que vous avez l’habitude de manger ?Combien êtes-vous ?Qu’avez-vous l’habitude de célébrer pendant l’année ? »
Leur curiosité est insatiable. Leur soif de rencontre est magnifique.
« Nous vivons au Népal, c’est la reine de l’Himalaya » répond Sameer.
« Nous sommes 60 élèves dans notre école et nous nous rassemblons tous les jours dans le hall », explique Naresh. « Nos parents travaillent dur dans les champs » ajoute Rupak.
« Nous mangeons à l’école chaque midi : du riz et des légumes, écrit Sunita. Une fois par semaine, nous avons aussi du poulet et des œufs. Nous aimons beaucoup ça ! ».
« Nous allons tous en uniforme à l’école », détaille un enfant qui a oublié de signer sa lettre. Nous portons une chemise bleu claire et un pantalon gris. Nous parlons Népalais et ne connaissons pas très bien l’anglais », ajoute-t-il malgré l’excellent niveau de sa lettre.
Déjà une belle complicité se lit dans ces lettres et ces dessins. La joie qui se dégage de ces enfants est communicative. C’est la joie de la relation, de la rencontre. La joie simple de la découverte innocente, quand la rencontre n’est pas instrumentalisée dans un but mais qu’elle est voulue pour elle-même. L’autre, ce prochain qui est mis sur notre route, cache en son sein une richesse extraordinaire à découvrir. C’est la leçon de ces petits écoliers. »
Le profil hors norme de Mary nous rappelle que « les enfants pauvres et souffrants peuvent être des modèles de responsabilité de leur pays ». Nous espérons que son succès, porté par une énergie débordante et une grande confiance en l’avenir, pourra être un modèle pour les jeunes générations birmanes… et celles d’ailleurs !
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