SAC AU DOS reçoit aujourd’hui VIctoria qui donne une année de sa vie pour les enfants du nord de la Thaïlande.
Le parrainage est un soutien dans la durée qui permet à votre filleul d’étudier sereinement. Grâce à vous, il prend chaque matin le chemin de l’école et ne travaille plus dans la rizière ou sur la décharge. Le parrainage permet aussi d’améliorer concrètement sa vie et celle de sa famille. Un enfant parrainé est scolarisé, nourri et habillé.
Afin de mener à bien cette mission, Enfants du Mékong recherche les fonds nécessaires pour financer le projet de Victoria B. . Le montant total du budget s’élève à 9 000 €.
75% de votre don est déductible de l’impôt sur le revenu, pour les personnes imposables en France !
Merci de votre aide et de votre soutien !
Ce programme de parrainage a été ouvert pour des enfants réfugiés cambodgiens, laotiens et birmans, dont les familles se sont établies à Lat Lum Kaeo, près de Bangkok. L’action d’Enfants du Mékong vise à aider les plus pauvres à accéder à l’éducation, pour que l’école leur ouvre les portes d’un avenir meilleur !
A Wangsaphung, dans l’Issan (nord-est de la Thaïlande), nous accompagnons les jeunes les plus démunis sur le chemin de l’école !
À 48 km de Maesot, les Xaveriens ont constaté le manque d’opportunités éducatives pour les enfants les plus démunis du village.
À Ranong, les parents des familles aidées sont travailleurs journaliers dans la pêche ou sur les chantiers de construction, et n’ont pas de quoi offrir un bel avenir à leurs enfants.
Je crois qu’il y’a en chacun de nous, un besoin de s’offrir aux autres à un moment donné dans notre vie. Une période de transition pour se découvrir et repousser ses limites afin de satisfaire un autre que soi.
Depuis toujours, j’ai l’habitude de travailler dur, de m’immerger totalement dans mes activités et mes obligations en essayant d’être la plus productive et efficace, la plus parfaite possible tout en essayant de satisfaire mon entourage. J’ai 24 ans mais j’ai l’impression d’avoir déjà vécue deux vies en une. J’ai enchainé le lycée en internat, une prépa littéraire, des études de Géographie (Aménagement du territoire, Environnement et Développement Durable) et d’Histoire, tout ça en ayant toujours un à deux jobs à côtés. Je sais ce qu’il en est des efforts à fournir pour s’intégrer dans une société parfois injuste ou trop exigeante, où les gens jugent et quantifient sans apprécier.
Alors, maintenant que je suis libre de toutes ses obligations, je sens qu’il est temps pour moi d’aller donner de mon temps et de mon énergie ailleurs, là où d’autres ont moins de chance et d’aides que celles que j’avais pour réussir ce qu’on appelle « les objectifs d’une vie efficace et opérationnelle » chez nous. Je ressens autant le besoin que l’envie de voyager dans un pays aux antipodes du mien pour apporter ma petite pierre à l’édifice et continuer ce que d’autres ont entamé. Je veux pouvoir me sentir utile pour d’autres dont la vie est moins facile, car chaque être humain devrait avoir le droit de faire ses propres choix sans subir ceux des autres ou de sa société et exprimer son existence comme il le souhaite.
Je pars autant pour les enfants d’Asie que pour moi. Je crois en l’éducation. J’ai toujours aimé l’école, lire, écrire, apprendre de nouvelles choses. Et je sais que là-bas, d’autres aiment ça aussi.
Si j’ai choisi Enfants du Mékong c’est avant tout pour les valeurs de l’association. Mes parents parrainent des enfants au Vietnam et aux Philippines avec EDM depuis plus de 20 ans et nous ont toujours enseigné, à moi et mes sœurs, que l’éducation était la plus grande clé de réussite, la plus grande chance surtout pour les jeunes filles, de vivre une vie heureuse sans être bafouées ou soumises. L’action que mène EDM est en total adéquation avec ma manière de penser et de voir l’épanouissement intellectuel et social.
Par ailleurs, EDM a une totale confiance en ses missionnaires et c’est ce que je recherchais. Une association dont les idéaux et valeurs correspondent aux miens et qui croit en moi, en mes capacités, sans que je n’aie sans cesse besoin de prouver qui je suis, ce que je fais et ce que je vaux. J’en vaux la peine et c’est parce que EDM est une association qui laisse sa chance à tous, pour un monde plus juste et pleins de partages, que je pars pour eux afin de répandre ses actions.
Je vais vivre dans la province de l’Isan en Thailande, pendant 13 mois. Je serais coordinatrice de parrainages et de programmes pour la région, ayant un champ d’action majoritaire dans le Nord-Est et un petit peu dans le Sud-Est.
Mon but sera de m’intégrer au mieux à la culture et à la langue du pays, afin de m’immerger dans la réalité du territoire. Connaitre les dynamiques de celui-ci me sera très utile pour mener à bien les missions qui me sont confiées. Je nouerais des liens avec les responsables locaux, visiterais régulièrement le centre pour jeunes filles de Bankham situé près de mon logement et irais à la rencontrer des populations, des filleuls et filleules afin d’assurer la bonne gestion des parrainages et la pérennité des actions d’EDM sur la région.
A tous ceux qui souhaite m’aider dans ma mission, ne vous retenez pas ! Car il n’y a pas de petits dons quand il s’agit de donner sa chance à un ou une jeune. L’éducation n’a pas de prix et devrait être accessible à tous. Alors n’hésitez pas et donnez ce que vous voulez ou ce que vous pouvez pour offrir à un petit bambin, une vie plus douce.
Et comme l’avait si joliment dit la Bambou Bénédicte de la promotion 30 : « Quoique vous me donniez, ce sera une racine de plus pour aider le bambou que je suis à pousser. »
